Le plus dur pour l'Outlander sera de trouver sa place dans un marché fortement encombré. Pour ce faire, il compte notamment sur ses accessoires high-tech : disque dur de 30 Go, système de divertissement à l'arrière et navigation par GPS, etc. Impressionné? Attendez de voir le prix. Par chance, les aspects pratiques sont aussi nombreux et ne coûtent pas un cent de plus. Et dans ce domaine, l'Outlander n'a rien à envier à ses concurrents. Sa banquette arrière modulable permet non seulement d'incliner les dossiers mais aussi de faire coulisser sur 8 centimètres les assises.

Le plus dur pour l'Outlander sera de trouver sa place dans un marché fortement encombré. Pour ce faire, il compte notamment sur ses accessoires high-tech : disque dur de 30 Go, système de divertissement à l'arrière et navigation par GPS, etc. Impressionné? Attendez de voir le prix. Par chance, les aspects pratiques sont aussi nombreux et ne coûtent pas un cent de plus. Et dans ce domaine, l'Outlander n'a rien à envier à ses concurrents. Sa banquette arrière modulable permet non seulement d'incliner les dossiers mais aussi de faire coulisser sur 8 centimètres les assises.

Plus enrobé qu'autrefois, l'Outlander propose désormais une troisième rangée de sièges. Offerte uniquement sur la version XLS (lire la plus chère), celle-ci s'efface complètement dans le plancher, appuie-tête compris. À ce sujet, Mitsubishi a l'honnêteté de dire que son Outlander est un 5+2 et non un vrai 7-places. Merci de nous prévenir, car le confort de cette banquette est franchement déplorable. Seuls des enfants en bas âge ne trouveront rien à redire.

Histoire de se démarquer de ses rivaux, le hayon de l'Outlander s'ouvre en deux parties et la partie basse est capable de supporter un poids de 200 kg. De quoi faciliter le chargement d'objets lourds ou faire fureur à Daytona Beach comme au camping de Sainte-Madeleine lors du prochain «tailgate party». Surtout si vous optez pour la chaîne audio Rockford offerte moyennant supplément. Elle aussi.

Le design intérieur masque les défaillances au premier coup d'oeil, pas au second. La qualité des plastiques et les ébarbages approximatifs choque. Tout comme de réaliser que la colonne de direction, par mesure d'économie n'est réglable qu'en hauteur. Par contre les baquets avant sont enveloppants, confortables et jolis à regarder surtout lorsqu'ils s'enveloppent d'une sellerie de cuir piqué. Les rangements sont nombreux et pratiques.

Campé sur des roues de 18 pouces (XLS), l'Outlander invite à exploiter les 220 chevaux de son moteur six-cylindres de 3 litres. Associé en exclusivité à une boîte semi-automatique à six rapports dont la gestion nous est apparue parfois confuse sur un faux plat, ce moteur est largement suffisant pour entraîner les 1665 kilogrammes de l'Outlander. Mitsubishi annonce une consommation mixte de 10,3 L/100 km. À confirmer lors d'un banc d'essai régulier.

Dès les premiers tours de roue, il est clair que l'Outlander est fait pour affronter les routes en lacets et non pour survoler les nids-de-poule. Il y a sans doute une clientèle pour cela, mais reste que des ressorts plus souples auraient été appréciés. Autre récrimination : la direction. Entièrement hydraulique, cette dernière est apparue un peu «collante» au moment de l'inscrire dans la trajectoire désirée, ce qui nuit à son agilité.

Mentionnons en terminant que le rouage intégral de l'Outlander comporte trois modes. Suffit de sélectionner, à l'aide d'une molette située au pied de la console entre : deux roues motrices (avant), intégral à prise temporaire (une partie du couple est relayée aux roues arrière en cas de pertes d'adhérence des roues avant et intégral à prise constante. Du trois en un.

L'essentiel

Deux livrées se disputeront vos faveurs : LS et XLS. La première est offerte en deux configurations (traction ou intégral) alors que la seconde vient uniquement avec le rouage à quatre roues motrices. La fourchette de prix : de 25 498 $ à 36 998 $.

D'ici un an, Mitsubishi proposera d'animer l'Outlander d'un moteur quatre-cylindres de 2,4 litres. Une mécanique diesel est à l'étude, mais ne devrait pas apparaître avant deux ou trois ans. Aucune hybride ne figure au programme, le constructeur japonais concentre plutôt ses recherches sur le tout électrique.

Les frais de ce reportage ont été payés par Mitsubishi Motors