Le nombre d'immatriculations de voitures de luxe, de plus de 60 000 euros, a augmenté de près de 30% en 2006 par rapport à 2005, selon la fédération des concessionnaires automobile, alors que les immatriculations dans leur ensemble ont reculé.

Le nombre d'immatriculations de voitures de luxe, de plus de 60 000 euros, a augmenté de près de 30% en 2006 par rapport à 2005, selon la fédération des concessionnaires automobile, alors que les immatriculations dans leur ensemble ont reculé.

Selon les données de la fédération Faconauto transmis mercredi à l'AFP, les concessionnaires ont immatriculé 9731 voitures de plus de 60 000 euros en 2006, soit une progression de 29,6%, symbole de vitalité économique espagnole et de la richesse croissante d'une partie de sa population.

Le plus grand nombre (2815) s'est fait à Madrid, soit une progression de 16,2% pour la capitale.

La Catalogne arrive en deuxième position, avec 1.725 immatriculations, une progression de 28%, et l'Andalousie est troisième (1164 voitures, +36,9%).

Les immatriculations dans toutes les provinces ont progressé, à l'exception de la possession espagnole de Ceuta sur la côte marocaine, où les ventes ont baissé de 36,4%, passant de 11 à 7.

Mercedes-Benz est la marque qui a rencontré le plus de succès sur ce segment de luxe, avec 4544 véhicules, soit 46% du marché.

Derrière se trouvent d'autres fabricants allemands, BMW et Audi.

La voiture la plus chère a été la Porsche Carrera GT 5.7 V10. Trois de ces véhicules, d'un prix supérieur à 504 000 euros ont été immatriculés en 2006.

Un total de 1.499.032 voitures ont été vendues en 2006, soit un repli de 2% par rapport à 2005, qui avait représenté une année record, dépassant de 0,8% le précédent record établit en 2004.

Les marques préférées des Espagnols ont été en 2006 Citroën (157 659 unités), qui mettait fin à plusieurs années de suprématie de Renault (153 178), Seat (145 406), Ford (143 065) et Peugeot (138 723).

L'Espagne a l'un des taux de croissance les plus élevé de la zone euro, atteignant 3,8% au troisième trimestre 2006.

La prévision du gouvernement pour 2007 est de 3,4%.