Une décapotable joint les rangs du coupé Eclipse pour 2007.

Dynamique et performante, la paire tente de relancer l'engouement pour un modèle qui, ces dernières années, a perdu de son lustre, dans un marché dont l'avenir est lui aussi incertain.

 

L'Eclipse Spyder, comme on l'appelle chez Mitsubishi, a un toit à commande électrique en toile avec lunette arrière en verre. Les deux modèles, le coupé et la décapotable, ont quatre places et sont disponibles en version GS (de base), ou GT. La boîte manuelle à cinq rapports du modèle de base à moteur quatre cylindres est remplaçable par une automatique à quatre rapports. La boîte à six rapports de la GT est aussi échangeable contre une automatique, à cinq rapports celle-là.

 

L'Eclipse est l'une des rares sportives sur le marché en ce moment à ne pas offrir de système électronique de traction asservie. Par contre, les freins à disque avec antiblocage sont de série partout, tout comme des coussins et rideaux gonflables à l'avant. Une édition encore plus dynamique, peut-être signée RalliArt, est pressentie pour faire son apparition en cours d'année.

 

Pourtant, les deux versions actuellement disponibles ne donnent pas leur place à ce chapitre. La voiture est rapide et solide. Il en résulte un comportement routier très nerveux, rapidement contagieux : on s'enivre à écouter le rugissement du gros V6. Le quatre cylindres est évidemment beaucoup moins performant.

 

L'Eclipse a une attitude s'approchant des coupés à l'américaine. Aucune commune mesure avec les sensations d'un Acura RSX. Du couple, c'est le Spyder qui impressionne le plus, car l'absence de toit n'empiète pratiquement pas sur sa tenue de route.

 

Naturellement, tout aspect pratique est complètement abandonné pour un coupé de ce type. Pas d'espace de chargement, pas d'espace pour les passagers à l'arrière, et même à l'avant, c'est plutôt serré. Une forme de masochisme qu'apprécient étrangement les amateurs de performance, quand même.

 

En gros, l'Eclipse est un exercice de style réussi. L'utilité d'un tel véhicule est à remettre en question à chaque nouveau lever de soleil, une scène qu'on peut heureusement admirer en abaissant le toit du Spyder, un gros jouet bien plus recommandable que son homologue à toit fixe.