Le volant d'inertie (la flywheel, comme le dit votre garagiste) cogne aux portes de la F1 - Williams songe l'utiliser en 2012 - pour des raisons de haute performance.

Pour des motifs d'économie de carburant, Volvo songe aussi à introduire dans ses moteurs d'auto des volants d'inertie modernes et semblables à ce que Williams développe. Volvo en fait en ce moment l'essai en Suède.

Cela n'a rien à voir avec les grandes roues qu'on voit sur la machinerie industrielle pour régulariser la vitesse du moteur. Le volant d'inertie moderne est un dispositif mécanique qui sert à récupérer une partie de l'énergie du freinage, comme les systèmes à batteries et générateur actuellement utilisés en F1 (SREC - Système de récupération de l'énergie cinétique).

Selon Volvo, on peut gagner 20% en économies d'essence et l'activation du gadget donne à un moteur 4 cylindres le punch d'un V6. Le volant d'inertie est fixé à l'essieu arrière. Au freinage, il s'embraie pour ralentir la vitesse de l'essieu: ce faisant, une transmission particulière fabriquée par l'équipementier britannique Torotrak fait tourner le volant d'inertie à une vitesse pouvant atteindre 60 000 tours-minute. À l'accélération suivante, la force ainsi emmagasinée est retransmise sur l'essieu arrière, s'ajoutant à la force du moteur.