Que doit-on absolument voir sur Disney+, Apple TV+ et Prime Video ? Voici quelques idées.

Secret Invasion (Disney+)

Secret Invasion est très bien lancée. La suite sera déterminante, car l’intrigue n’est pour l’instant qu’à peine révélée. Il serait étonnant qu’une importante rupture de ton se produise, alors on peut affirmer qu’il s’agit de la série la plus sérieuse et la plus sombre du MCU jusqu’à maintenant. Il y a de la tension et de l’action. Les effets spéciaux sont réussis. L’énorme talent des comédiens est bien mis à contribution. Des scènes entre Samuel L. Jackson et Olivia Colman, Ben Mendelsohn puis Don Cheadle sont déjà parmi les plus beaux moments de « cinéma pur » du MCU.

Pascal LeBlanc

Silo (Apple TV+)

Cet excellent thriller noir et anxiogène, moins violent que The Last of Us, vous ensorcelle lentement et vous happe par son histoire aussi étouffante que haletante. Silo réunit des acteurs chevronnés comme Tim Robbins, Rashida Jones et Ser Jorah Mormont de Game of Thrones (ça, c’est Iain Glen). Cette série de science-fiction a le budget de ses ambitions et les sujets qu’elle aborde se collent à des réalités actuelles comme le recours à l’intelligence artificielle pour tromper le public, le contrôle du corps des femmes, la révolte contre les élites, bref, il y a de la substance charnue pour meubler quelques saisons.

Hugo Dumas

Chevalier (Disney+)

Il est toujours un peu étrange de voir des Américains traduire une histoire française selon leurs codes narratifs, mais une fois notre adaptation faite en tant que spectateur, Chevalier réserve de bons moments. Le parcours de ce personnage méconnu, magnifiquement habité par Kelvin Harrison Jr., rappelle aussi à quel point la différence a toujours du mal à s’inscrire dans la grande Histoire.

Marc-André Lussier

Avatar : la voie de l’eau

L’énorme succès d’Avatar est en grande partie attribuable à l’expérience 3D singulière qu’il offrait au cinéma. Ce deuxième volet est encore plus impressionnant à ce chapitre. Chaque plan, chaque détail, chaque expression du visage, chaque insecte qui vole, chaque particule en suspension dans l’eau est d’un réalisme fou. Si on se laisse aller, il est possible de croire que cet univers en grande partie créé numériquement existe bel et bien.

Pascal LeBlanc

Still : A Michael J. Fox Movie (Apple TV+)

Still : A Michael J. Fox Movie s’avère captivant, surtout lorsque l’acteur discute de la maladie de Parkinson, maladie neurodégénérative qui l’affecte depuis bientôt 25 ans. Il raconte notamment la première fois qu’il a décelé ses signes, au lendemain d’une virée bien arrosée en Floride, en 1990. Michael J. Fox, alors fin vingtaine et immensément populaire, a remarqué son petit doigt qui tremblotait involontairement…

Marc-André Lemieux

Pretty Baby : Brooke Shield (Disney +)

Cette minisérie est étonnamment poignante. Étonnamment parce qu’elle dévoile des aspects du parcours de l’ancienne mannequin qu’on était loin de soupçonner, étant donné son allure de reine de beauté. Mais derrière son sourire se cachent de nombreux drames.

Marc-André Lemieux

Salade grecque (Prime Video)

Dans Salade grecque, présentée sur Prime Video, on suit les enfants de Xavier (Romain Duris) et Wendy (Kelly Reilly) que sont Tom (incarné par le Québécois Aliocha Schneider) et Mia (Megan Northam). Même si les épisodes sont inégaux, on passe un bon moment avec cette jeunesse où tout est possible… ou presque.

Olivia Lévy

Daisy Jones & The Six (Prime Video)

L’adaptation télévisée de Daisy Jones & The Six n’a pas la profondeur du roman de Taylor Jenkins Reid et a aussi quelque chose de plus romantique. On ne reste pas scotché à cette série en raison de la grande originalité de son propos, mais de la très habile peinture de la scène musicale des années 1970 et des coulisses du rock’n’roll. C’est évocateur sans être racoleur. Ce qui happe véritablement, ce sont les scènes en studio et en concert, où la complicité entre les deux interprètes principaux est épatante. Daisy Jones & The Six trouve sa vérité dans sa façon d’exposer les dessous de la création et les véritables moments de magie musicaux. Et c’était essentiel pour que l’adaptation soit réussie.

Alexandre Vigneault