Que doit-on voir sur Disney+ ? Voici quelques suggestions.

The Santa Clauses

Tim Allen, si enthousiaste à la perspective de faire plaisir aux enfants du monde entier dans la trilogie The Santa Clause, reprend le rôle du père Noël. Sauf que 28 ans après avoir enfilé pour la première fois le fameux costume rouge, celui-ci se demande s’il n’est pas temps de prendre sa retraite, alors que de moins en moins d’enfants croient en lui. Sa femme et ses deux adolescents seraient par ailleurs heureux de quitter le pôle Nord. Les deux premiers épisodes de la série préparent le terrain pour les quatre suivants et mettent l’accent sur ce qui pourrait amener le sympathique Scott Calvin à céder sa place. Il faudra regarder la suite pour voir s’il y aura un digne successeur.

Les épisodes seront versés sur Disney+ un à la fois chaque mercredi.

Danielle Bonneau

Fire of Love

Comme son titre l’indique, Fire of Love est une histoire d’amour. C’est d’abord l’amour entre la géochimiste Katia Conrad (devenue Krafft) et le géologue Maurice Krafft. Mais c’est surtout l’amour qu’ils portent aux volcans, au point d’y consacrer leur vie. Rarement la science et l’amour n’auront été aussi incandescents.

Marie Tison

Fleishman Is in Trouble

Est-on 100 % convaincu après avoir regardé deux épisodes ? Non. L’adaptation télévisuelle du roman de Taffy Brodesser-Akner (en français, Fleishman a des problèmes) nous fait toutefois miroiter suffisamment de belles promesses pour qu’on poursuive l’aventure. Côté scénario, disons qu’on raconte l’histoire d’un père de famille récemment divorcé de 41 ans qui reprend contact avec ses vieux amis alors qu’il découvre les joies des applications de rencontres. C’est extrêmement verbeux (pensez aux vieilles comédies de Woody Allen), mais étonnamment addictif.

Marc-André Lemieux

Barbarian

Il y a de ces créations qui sortent de nulle part et qui happent de plein fouet. Barbarian fait partie du lot. Sur papier, cela ressemble à tous ces thrillers interchangeables où des étrangers (ici les très justes Georgina Campbell, Bill Skarsgard et Justin Long) sont réunis dans une maison qui recèle un hôte dangereux et potentiellement mortel, prêt à surgir de l’ombre à chaque instant. Mais à l’écran, le délire est total et dépasse toutes les espérances.

Martin Gignac, collaboration spéciale

Werewolf By Night

Le compositeur Michael Giacchino (The Batman, Coco, Rogue One) réalise ici un premier long métrage – bien qu’il dure moins d’une heure – et son amour du cinéma de genre se sent tout au long. D’abord, le film est en noir et blanc et comporte des effets qui simulent une vieille pellicule. L’ambiance créée grâce à la musique, bien sûr, mais aussi par les jeux d’ombre, les longs plans qui plongent dramatiquement dans le regard terrifié des personnages et le sang qui gicle dans la lentille font à la fois peur et plaisir.

Pascal LeBlanc

Andor

De façon très concrète, Andor fait sentir le poids de l’oppression de l’Empire galactique sur les individus. Bien qu’il s’agisse d’une fiction, les parallèles avec notre histoire et la réalité de certains pays encore aujourd’hui sont évidents. Le rythme tendu des quatre premiers épisodes vus par La Presse est accentué par la musique de Nicholas Britell (Moonlight, Succession, Don’t Look Up). Visuellement, Andor est impressionnant par le réalisme de ses environnements. Les lieux visités sont nombreux, vastes et habités.

Pascal LeBlanc

The Bear

Confession, ici : j’ai copieusement haï le premier épisode de The Bear, de même que le deuxième, qui nous immergent dans la cuisine crottée d’un restaurant brouillon de Chicago. Ce n’est pas regardable. J’ai persévéré et rendu au huitième et dernier épisode, je faisais partie de ces gens qui chantent les louanges de The Bear à tue-tête. Et pourquoi cette série cacophonique et frénétique de huit demi-heures nous captive autant ? Parce qu’elle nous fait ressentir des choses. L’urgence, la tension, les conflits, le désespoir, la colère, la violence et le deuil.

Hugo Dumas

Reboot

Pour éviter d’accoucher d’un flop avec Reboot, sa première série depuis Modern Family, Steve Levitan a « travaillé hyper fort ». Ses efforts ont porté leurs fruits. Avec cette nouvelle comédie, l’auteur, réalisateur et producteur américain frappe un deuxième coup de circuit d’affilée.

Marc-André Lemieux