La révélation faite par la petite-fille de l'écrivaine Lucy Maud Montgomery cette fin de semaine, qui admettait que l'auteur du célèbre roman Anne... la maison aux pignons verts s'était suicidée en 1942, est accueillie comme une bonne nouvelle qui pourra contribuer à alimenter le débat public sur les questions de santé mentale.

Les problèmes de santé mentale de Mme Montgomery étaient connus depuis plusieurs années, mais la cause de sa mort, provoquée par une surdose de médicaments à l'âge de 67, n'avait jamais été rendue publique jusqu'à maintenant. La petite-fille de l'auteur, Kate Macdonald Butler, a révélé la nouvelle dans un article paru samedi dans le Globe and Mail.Dans son article, Mme Macdonald Butler a indiqué qu'elle espérait que le fait d'écrire sur cet enjeu permettrait une prise de conscience quant à la douleur que vivent les gens qui souffrent de dépression, un état mental souvent mal compris.

Les réactions ont été très nombreuses, sur le site Internet du quotidien, et la plupart des lecteurs ont affirmé qu'ils admiraient Mme Macdonald Butler d'avoir partagé son secret de famille.

Du côté de l'Institut Lucy Maud Montgomery, de Charlottetown, alors que certains ont indiqué sur le site Internet qu'ils étaient sous le choc, la majorité des personnes qui ont réagi à la nouvelle ont affirmé qu'elles étaient contentes que l'histoire de l'auteur puisse mettre en lumière les réalités de la maladie mentale, selon le président de l'institut, Mark Leggott.

Kate Macdonald Butler a expliqué qu'elle avait décidé de révéler le suicide de sa grand-mère parce que l'année 2008 marque le 100e anniversaire de la publication de son roman le plus populaire, Anne... la maison aux pignons verts.