Les plus prestigieux prix littéraires français ont été remis cette semaine. Il ne reste qu'à savoir le lauréat du prix Interallié, qui sera dévoilé le 14 novembre.

Ces prix ne sont souvent dotés d'aucune bourse, ou alors, d'une bourse symbolique (le lauréat du prix Goncourt reçoit un chèque de 10 euros!).

En revanche, ces prix dopent les chiffres de ventes en librairie et les lauréats sont assurés de se retrouver au sommet des palmarès.

Ainsi, le Goncourt est allé à Jérôme Ferrari pour Le sermon sur la chute de Rome (Actes Sud), un dévoilement chez Drouant qui se déroule toujours dans une sorte d'hystérie médiatique.

Le Renaudot, annoncé le même jour, a été décerné à Scholastique Mukasonga pour Notre-Dame du Nil (Gallimard).

Surprise du côté du Médicis, qui a couronné Féerie générale (L'Olivier) d'Emmanuelle Pireyre, tandis que le Médicis du roman étranger a été remis au célèbre écrivain israélien Avraham B. Yehoshua pour Rétrospective (Grasset).

Le jury du Femina a récompensé Peste & Choléra de Patrick Deville, grand favori des listes cet automne, qui a aussi reçu le prix du roman Fnac.

Enfin, le Grand Prix de l'Académie française a été remis à un jeune auteur, Joël Dicker, pour La vérité sur l'affaire Harry Quebert (De Fallois), qui était aussi en lice pour le Goncourt.

Tous ces titres bénéficient ainsi d'une belle publicité, ce qui suscite un effet d'entraînement puisque ces prix littéraires ont une influence sur les ventes - un prix Goncourt se vend en moyenne à 400 000 exemplaires.