Deux fois par mois, une personnalité publique nous confie quelles sont ses lectures du moment. Cette semaine, Olivier Robillard Laveaux, animateur de l’émission Déjeuner en paix, sur ICI Musique, et du concours Ma première Place des Arts, sur MAtv.

Envoûtante Lhasa

Envoûtante Lhasa

Envoûtante Lhasa

Boréal

« En tant que journaliste musical, 75 % des livres que je lis sont des biographies de musiciens. Entrer dans les coulisses de ce que ces gens-là ont vécu, j’adore ça ; et en plus, ça me nourrit pour mon émission de radio. J’étais bien content de lire une biographie sur Lhasa. On a demandé à des journalistes de musique de l’époque de témoigner. On remonte à ses origines, quand elle est arrivée au Québec et qu’elle a essayé de percer la scène musicale... Ça nous fait revivre beaucoup le Montréal des années 1990. On va dans des lieux qui sont fermés aujourd’hui ; Patrick Watson nous amène entre autres au café Sarajevo, qui n’existe plus aujourd’hui, mais où Lhasa a débuté. »

Chercher Sam

Chercher Sam

Chercher Sam

Cheval d’août

« C’est un de mes coups de cœur. C’est grâce à ma blonde, Marie Hélène Poitras, que je l’ai lu ; elle est autrice et elle a écrit la préface de la réédition du livre. J’ai vraiment adoré ce livre. Ça se passe dans mon quartier, Rosemont, le long de la rue Masson. On suit un sans-abri qui a perdu son chien. C’est tellement bien écrit : les phrases coup de poing, les images, le souffle d’écriture... Ça m’a vraiment bouleversé, je l’ai lu en deux après-midi. C’est très touchant. On comprend à travers sa recherche du chien pourquoi il est devenu sans-abri et pourquoi ça devient si important pour lui de le retrouver. »

Basquiat

Basquiat

Basquiat

Laurence King Publishing

« Le livre commence avec la mort de Basquiat, à l’âge de 27 ans, d’une surdose. Et là, on remonte le fil de l’histoire : comment il se fait heurter par une voiture à l’âge de 7 ans, comment il se met à dessiner et entre dans le milieu de l’art new-yorkais... On y rencontre aussi Andy Warhol, et on comprend un peu sa chute et ce qui l’a amené à déraper complètement. C’est la vie de Basquiat, super bien illustrée. Et il y a beaucoup de musique à travers ça, parce qu’il était très impliqué dans la contre-culture new-yorkaise. J’aime beaucoup Basquiat ; il y aura une expo sur lui et la musique au Musée des beaux-arts de Montréal, l’automne prochain, et j’ai vraiment hâte d’aller la voir. »