L’édition 2021 de l’évènement « Le 12 août, j’achète un livre québécois » a été la meilleure depuis sa création en 2014.

Selon les données de ventes comptabilisées dans Gaspard par BTLF (la Société de gestion de titres de langue française), cette journée a atteint un sommet en multipliant par huit les ventes de fiction québécoise (littérature, jeunesse et BD). On note aussi que 80 % des livres vendus dans les librairies indépendantes ont été des livres québécois.

Dans le top 10 des ventes, on retrouve deux livres de l’auteur et journaliste Michel Jean. Son roman à succès, Kukum, arrive en tête ; et Atuk, elle et nous, est en 8e position. Haute démolition de Jean-Philippe Baril Guérard, et La Floraison des nénuphars, de Marie-Christine Chartier occupent respectivement la seconde et la troisième place des ventes du 12 août.

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Et une baisse…

Par ailleurs, si le succès du 12 août dernier apporte un baume sur l’état du marché du livre, l’Institut de la statistique du Québec nous apprend aussi jeudi que les ventes de livres neufs sont baisse dans la province.

Elles ont totalisé 577,5 millions en 2020, une chute de 3,1 % par rapport à 2019 et de 4,5 % par rapport à 2016. « La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sur le marché du livre, mais il est difficile de distinguer ces effets de la tendance à la baisse observée depuis plusieurs années dans les ventes de livres », note l’organisme. Par exemple, la pandémie a nettement favorisé la vente des livres numériques, avec une hausse de 69 %.