Devant la pénurie d'enseignants, le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport a permis, à partir de 2006, la mise sur pied de programmes de maîtrises qualifiantes dans certains domaines d'apprentissage, comme le français et les sciences et technologies. Le Ministère a récemment élargi les programmes admissibles. C'est pour cette raison que l'UQAM offre cette session une nouvelle maîtrise en enseignement des arts.

«Elle est réservée exclusivement aux enseignants en exercice du primaire et du secondaire détenteurs d'un baccalauréat disciplinaire en art dramatique, en arts visuels et médiatiques, en danse et en musique qui ne sont pas légalement qualifiés pour enseigner», explique André Valiquette, conseiller en relations de presse au service des communications.

Quelque 71 étudiants ont été admis à la première session cet automne. L'Université n'en attendait que 30.

L'UQAM est, pour l'instant, la seule à offrir un programme de ce type à des enseignants en art.

L'horaire est adapté au marché du travail: les cours se donnent de soir, durant les fins de semaine et l'été.

Les étudiants peuvent également suivre, depuis l'automne, un doctorat en santé et société. La première cohorte compte sept étudiants, mais le programme pourrait en recevoir une quinzaine dans les prochaines années.

«Le doctorat interdisciplinaire s'intéresse aux déterminants sociaux de la santé et à leur interaction. Il vise à former des chercheurs de haut niveau, des professeurs et des gestionnaires des politiques de santé», indique André Valiquette.

Les étudiants au doctorat ont déjà une formation universitaire, mais proviennent de domaines variés, comme la neurologie, la sociologie, la gestion, l'ergonomie, la psychologie, l'éthique, la philosophie, le droit, les communications ou encore les services sociaux. Les cours sont donnés par une équipe d'au moins deux professeurs de disciplines différentes, ce qui cadre bien avec cette réalité.