En juin 2023, Leonardo et Damaris Dias ont quitté le Brésil avec leurs filles pour s’établir à Saint-Cyrille-de-Wendover. Mais bien avant de survoler l’Amérique, le couple collaborait avec Drummond économique afin d’adoucir l’atterrissage dans sa nouvelle vie.

Un article sur le Québec a donné envie au soudeur et à l’éducatrice en garderie de vivre au Canada. « On voulait habiter une ville tranquille, plus égalitaire, avec peu de violence, se souvient Leonardo Dias. À partir de 2018, on a commencé à chercher du travail. »

Ils parlent avec enthousiasme de l’aide prodiguée par Drummond économique. « Quand on était encore au Brésil, ils nous ont soutenus avec les papiers d’immigration, le permis de travail et le permis étudiant, dit-il. Ils nous ont aussi aidés à trouver une maison. »

Beaucoup de services offerts

En effet, nombreux sont les services offerts par la cellule en attraction de la main-d’œuvre internationale de l’organisation, qui est un partenaire non gouvernemental du ministère de l’Immigration. « Dans le passé, on organisait des actions ailleurs en province, mais on s’est vite rendu compte que de faire déménager des gens du Québec, quand toutes les régions sont en pénurie, ça n’aidait pas la société », affirme Julie Biron, directrice, attraction de talents, à Drummond économique. « La meilleure solution était d’aller chercher des gens qualifiés à l’étranger. »

Afin de répondre aux besoins, les 20 employés se concentrent sur les bassins de travailleurs francophones, francophiles ou francotropes. Outre la France, la Belgique et la Suisse, ils tissent des liens en Amérique latine (principalement au Mexique, au Brésil et en Colombie), au Maghreb et en Afrique subsaharienne.

Depuis deux ans, Drummond économique a accompagné plus de 260 entreprises à l’international dans le recrutement de 1200 travailleurs qualifiés.

Il faut dire que les besoins sont criants dans tous les secteurs. « En plus de la santé et de l’enseignement, nous avons de grands enjeux dans les domaines manufacturiers, précise Mme Biron. Avec la filière batterie qui touche notre secteur, il y aura une pression importante sur certains postes, comme les électromécaniciens ou les techniciens en génie. »

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Leonardo Dias au travail

Les professionnels ciblés doivent posséder les qualifications requises pour travailler dans leur secteur dès leur arrivée au Québec. Cela implique des démarches d’équivalence et de reconnaissance de diplômes avec l’aide de Drummond économique, qui mise également sur une équipe de professionnels du droit pour faciliter le processus d’immigration.

On veut favoriser leur intégration dans une perspective à long terme. On ne cherche pas seulement des gens qui veulent vivre une expérience, mais des gens qui vont aimer leur nouvel environnement et devenir des citoyens bien implantés.

Julie Biron, directrice, attraction de talents, à Drummond économique

Un accompagnement

L’équipe d’intégration questionne les personnes sélectionnées pour savoir si elles prévoient d’arriver en solo, en couple ou en famille. Elle vulgarise certaines réalités de la société québécoise, comme le concept de bail et la rareté des logements. Elle leur envoie des propositions de logement. « On va aussi les chercher à l’aéroport pour qu’ils se sentent sécurisés », ajoute-t-elle.

Une série d’attentions qui ont ravi Leonardo et Damaris Dias. « À notre arrivée, nous avons passé deux jours avec Sylvana Tovar, une agente de soutien, elle aussi brésilienne, qui a rendu notre vie beaucoup plus facile au Québec », se souvient Damaris Dias.

Son conjoint renchérit. « Elle nous a aidés pour trouver une carte SIM, ouvrir un compte en banque et trouver des outils de cuisine : des petites choses qui m’ont laissé l’esprit tranquille pour que ma préoccupation numéro un à mon arrivée soit mon travail. »