Les cinq premiers points sont des questions à se poser à soi-même, avant d’entamer le dialogue. « Il faut connaître sa situation objectivement », assure Véronique Joanis, qui conseille d’avoir une discussion dans un moment planifié, de ne surtout pas aborder le sujet en préparant le souper et en ayant l’esprit à moitié ailleurs.
Ça peut faire partie des points abordés lors de la planification du budget annuel, dit la conférencière qui aborde souvent les finances au sein du couple, ou même dans le cadre de la préparation d’un contrat de vie commune.
À se demander à soi
Devrais-je faire plus de tâches si je suis en télétravail ? Si oui, lesquelles suis-je prêt à assumer ?
Devrais-je faire plus de tâches si je gagne moins que ma conjointe ou mon conjoint, mais que je consacre autant d’heures à mon travail rémunéré ?
Combien d’heures est-ce que je consacre à mon travail rémunéré ? À du travail non rémunéré ?
Est-ce que le télétravail me limite : moins de possibilités d’avancement dans ma carrière, impossibilité de suivre une formation pour augmenter mon revenu ou moins de temps pour gérer l’argent et ses investissements ?
Est-ce que le fait de travailler de la maison m’apporte de la fatigue, de l’épuisement ou une augmentation de ma charge mentale ?
À aborder à deux
Comment pouvons-nous répartir équitablement les tâches domestiques et familiales, en prenant en compte la présence à la maison, en télétravail ?
Comment pouvons-nous nous assurer que celui ou celle qui travaille à domicile ne soit pas surchargé par les tâches ménagères et les soins des enfants ?
Comment pouvons-nous reconnaître et valoriser le travail non rémunéré dans notre couple ?
Comment pouvons-nous assurer une retraite équitable, à l’un et à l’autre ?
Quelles sont les ressources à notre disposition pour alléger la charge de travail dans la famille ?