Le marché du travail québécois est peut-être en train de retrouver un certain équilibre. Le nombre de postes vacants a baissé de 7,7 % au deuxième trimestre au Québec, passant sous la barre des 200 000 pour la première fois depuis 2021.

C’est un signe que l’équilibre est en train de se rétablir entre la demande et l’offre de main-d’œuvre dans l’économie québécoise, selon l’Institut du Québec.

Le nombre de postes vacants est en baisse dans la plupart des provinces canadiennes. Au Québec, leur nombre a diminué de 16 400, à 195 700. Le Québec reste une des provinces ayant le plus grand nombre de postes à pourvoir, avec la Colombie-Britannique.

La diminution du nombre de postes vacants au Québec s’accompagne d’un ralentissement dans la croissance des salaires offerts pour pourvoir ces emplois. À plus de 10 % à la fin de 2022, la croissance du salaire horaire moyen est passée à 6,6 % à la fin du deuxième trimestre de 2023.

Le déséquilibre entre la demande et l’offre de main-d’œuvre est moins aigu, mais il perdure parce que la population québécoise est de plus en plus scolarisée alors que la plupart des postes vacants exigent peu de qualifications, selon l’Institut du Québec.

Actuellement, il y a 43 000 chômeurs avec un diplôme universitaire pour seulement 26 000 postes vacants qui exigent une telle qualification. À l’inverse, 68 000 postes sans qualifications requises sont vacants, pour 47 000 chômeurs qui pourraient les occuper.