Une centaine de professionnels en soins se sont rassemblés jeudi matin au centre-ville de Montréal pour dénoncer la lenteur du renouvellement de leur convention collective, qui arrivait à échéance le 30 mars.

« Sur l’ensemble des tribunes, le ministre de la Santé, la présidente du Conseil du trésor et le premier ministre répètent régulièrement qu’ils veulent avoir une entente rapide, et ce, avant l’été. Pour le moment, les négociations sont encore à une journée par période de deux semaines, donc c’est nettement insuffisant pour y arriver », déplore la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Julie Bouchard, en entrevue avec La Presse.

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Julie Bouchard, présidente de la FIQ

Derrière elle, des infirmières, des infirmières auxiliaires, des inhalothérapeutes et des perfusionnistes cliniques provenant de Montréal, des Laurentides, de Lanaudière, de la Montérégie et du Centre-du-Québec s’étaient rassemblés devant le Novotel, au centre-ville de Montréal.

« C’est ici que le comité de négociation et les représentants du gouvernement se rencontrent aujourd’hui. On est là en soutien », a indiqué Mme Bouchard. La FIQ demande notamment de meilleures conditions salariales, l’adoption d’une loi sur les ratios sécuritaires professionnels en soins/patients et des mesures pour favoriser la conciliation vie personnelle-travail.