L’état-major de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) continuait de s’accrocher, mardi, au lendemain du départ de Dominique Ollivier.

L’appel à la démission formulé par la mairesse Valérie Plante et le chef de l’opposition Aref Salem n’ont pas eu d’effet immédiat sur la présidente Isabelle Beaulieu et son secrétaire général Guy Grenier.

« En tout respect des institutions montréalaises, madame Beaulieu va honorer les deux convocations qui lui ont été faites et rencontrer cette semaine le Bureau du vérificateur général ainsi que la Commission des finances et de l’administration », a indiqué par courriel le responsable des communications Gabriel Martre-Dufour. « Elle n’accordera pas d’entrevues avant ces rencontres. »

PHOTO TIRÉE DU COMPTE X INTERNATIONAL OBSERVATORY ON PARTICIPATORY DEMOCRACY

Guy Grenier

Mme Ollivier et Mme Beaulieu doivent effectivement témoigner devant les élus municipaux à la fin de la semaine.

Dès lundi, par contre, Valérie Plante a scellé le sort des deux dirigeants toujours en poste : ils n’ont « plus la confiance du conseil municipal », a-t-elle tranché.

La semaine dernière, Isabelle Beaulieu affirmait publiquement vouloir garder son emploi, mais ajoutait que « ce sont les élus qui vont décider » si elle peut le faire. Elle a aussi fait son mea culpa quant aux dépenses importantes qu’elle a facturées à l’OCPM, dont une paire d’écouteurs Apple à 900 $.

L’OCPM est au cœur d’une crise depuis 10 jours concernant les frais de déplacements et de restaurants de ses dirigeants, qui se déplaçaient fréquemment autour du monde. Un souper d’huîtres à 347 $ pour deux personnes dans un restaurant parisien avait particulièrement marqué les esprits. Les dépenses ont été révélées par les médias de Québecor.