Plusieurs milliers de personnes ont manifesté leur appui au peuple palestinien dimanche après-midi au centre-ville de Montréal.

Le coup d’envoi de la manifestation, sous le thème « La Palestine t’appelle », a été donné à 14 h au square Dorchester. Les manifestants y ont notamment dénoncé le bombardement d’un hôpital de Gaza qui a fait des centaines de morts mardi dernier. Selon le Hamas, la frappe a été perpétrée par Israël. De son côté, Israël met la faute sur une roquette tirée à partir de Gaza.

« Je suis ici pour dire ça suffit. Ce qui se passe là c’est complètement inhumain. Le peuple palestinien se fait massacrer, tuer au quotidien », a déclaré Amine Ferhat, avec son fils de 4 ans à ses côtés. « Je suis venu avec mon fils dans ce froid pour lui passer le relais au cas où on ne réussit pas à avoir la Palestine entièrement libre. »

PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

La délégation a marché sur le boulevard René-Lévesque et la rue Stanley avant de prendre une pause devant le consulat des États-Unis sur la rue Sainte-Catherine. « Solidarité avec la Palestine », scandaient les manifestants sous la pluie. Au-dessus de la foule, des drapeaux palestiniens flottaient au vent et des feux d’artifice ont été lancés. La marche s’est ensuite poursuivie jusqu’au Consulat général d’Israël.

« On est ici pour demander un cessez-le-feu à Gaza et une approche pour la paix », a déclaré la députée solidaire Alejandra Zaga Mendez qui était présente à la manifestation. Québec solidaire et l’association Voix juives indépendantes Montréal ont demandé d’une même voix un cessez-le-feu vendredi.

« Il faut agir »

« Ce qui se passe en Palestine est une telle tragédie que l’on doit absolument réagir et qu’on fasse savoir au gouvernement canadien qu’on ne veut pas que ça continue », a déclaré Martine Eloy, qui fait partir du collectif échec à la guerre.

De nombreux policiers et la cavalerie du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) encadraient la marche. Les organisateurs ont d’ailleurs appelé les manifestants à ne pas interagir avec des contre-manifestants qu’ils pourraient rencontrer.

« C’est important que le monde parle du génocide qui se passe en Palestine. Il faut agir », a déclaré Maroua Taouaou. « Dans ma famille, ça fait des années qu’on parle de ce qui se passe en Palestine, ce n’est pas quelque chose de nouveau. C’est important de savoir que ça a un impact sur des générations », a-t-elle ajouté.

De son côté, David Longpré est venu manifester contre « l’injustice, l’oppression et le crime ». « Il faut que ça arrête. »