Entre 40 et 60 millimètres de pluie se sont abattus à partir de 17 h 20 vendredi dans les secteurs de Rosemont, Anjou, Saint-Léonard, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Montréal-Est, Longueuil et Boucherville, selon Environnement Canada.

Le déluge a été accompagné d’un avertissement d’orage violent dans la région métropolitaine vendredi soir. Ailleurs, notamment à Joliette et Mascouche, dans Lanaudière, de la grêle a été rapportée, selon Julie Deshaies, météorologue pour Environnement Canada.

La pluie a commencé à s’abattre dans la métropole à 17 h 20, rapporte la météorologue. Elle est tombée à forte intensité pendant environ une heure. L’ondée s’est poursuivie encore une heure, mais de façon plus modérée, voire faible, selon Mme Deshaies.

En pleine heure de pointe, des accumulations d’eau sur la chaussée dans plusieurs secteurs de Montréal ont compliqué le trajet des automobilistes.

C’était notamment le cas sur l’autoroute 40, près des boulevards Saint-Michel et Pie-IX, a indiqué sur Twitter Patrick Duplessis, météorologue à Météomédia.

Mme Deshaies calcule qu’entre 40 et 60 millimètres ont pu s’accumuler dans l’est de Montréal, en se fiant sur les estimations radar.

Inondé, encore

Marc-Antoine Poisson a eu une mauvaise surprise lorsqu’il est arrivé chez lui vers 18 h 30 vendredi. Ce résidant du quartier d’Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, a trouvé un bon pouce d’eau dans sa chambre à coucher, située dans le sous-sol du logement dont il est locataire, rue Montgomery.

Les résidants de ce secteur – comme ailleurs à Montréal – font face à des inondations à répétition lors des pluies abondantes, selon un reportage de La Presse publié en février dernier.

(Re)lisez « Inondés à répétition »

La dernière inondation remontait à la pluie diluvienne du 13 septembre dernier. Ce jour-là, 40 millimètres de pluie étaient tombés en une heure au centre-ville de Montréal.

« J’ai un mur en béton, et je voyais l’eau couler dans les trous du mur », témoigne M. Poisson. L’eau a aussi abîmé plusieurs de ses effets personnels, ajoute-t-il avec un soupir. « Je ne vais certainement pas dormir ici ce soir. »