L’an dernier, la qualité de l’air au Canada a été pire qu’aux États-Unis pour la première fois depuis qu’une entreprise a commencé à publier son rapport annuel en 2018.

Le Rapport annuel sur la qualité de l’air dans le monde 2023, de la société suisse IQAir, indique que les incendies de forêt qui ont fait rage ont eu une influence majeure sur la baisse de la qualité de l’air au Canada.

Le rapport révèle que parmi les 15  villes les plus polluées aux États-Unis et au Canada, les communautés canadiennes représentaient les 13 premières, dont les villes albertaines de Fort McMurray et Peace River qui étaient en tête de liste.

Les données révèlent que la concentration de pollution à Peace River, généralement inférieure à la moyenne nationale, a atteint en mai des niveaux pires que la moyenne annuelle enregistrée en Inde, le troisième pays le plus pollué au monde.

Le Canada était moins pollué que 92 des 134 pays, régions ou territoires étudiés dans le rapport, avec environ le huitième de la concentration de pollution annuelle moyenne du Bangladesh, le pire pays.

Seuls sept pays ont fait état de concentrations annuelles moyennes de pollution conformes aux lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé, notamment Maurice, l’Islande et l’Australie.

Le rapport regroupe les données de surveillance de la pollution connue sous le nom de PM 2,5, des particules fines si petites qu’elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et présenter un risque pour la santé humaine.