(Prague) Avant les Jeux olympiques de Paris, une entreprise tchèque est en train d’imprimer en 3D une maquette de 14 mètres de haut de la tour Eiffel en utilisant des déchets marins recyclés.

« Le matériau pour la tour Eiffel provient des côtes thaïlandaises », explique à l’AFP Jan Hrebabecky, de la société d’impression 3DDen, la première au monde selon lui à utiliser du filament d’impression fabriqué à partir de déchets marins.

« Quand on jette une bouteille en plastique à la mer, elle y reste pour toujours […], mais si vous la transformez en quelque chose d’utile, elle a d’excellentes qualités mécaniques et chimiques, une grande résistance aux UV, et elle est pratiquement immortelle », souligne-t-il.

Les déchets sont recueillis par des pêcheurs thaïlandais, avant d’être triés, nettoyés, dessalés et séchés. Une entreprise suisse les transforme par la suite en granulés, qu’une société tchèque convertit en filaments pour l’impression 3D.

Les imprimantes de l’entrepreneur tchèque sont en pleine impression des 1600 pièces, renforcées par des tiges d’acier, qui constitueront la maquette de 14 mètres de haut, qui sera exposée au public lors d’un festival olympique local dans le nord du pays, à côté du lac Most, cet été, en marge des JO de Paris.

Lors de cet évènement, les gens pourront s’essayer aux 52 sports olympiques, regarder les Jeux sur des écrans géants et rencontrer des athlètes tchèques.