Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs.

Quiz

Quelle quantité d’eau se retrouve dans 1 mètre cube de neige ?

A) 100 litres
B) 250 litres
C) 750 litres
D) Aucune de ces réponses

Réponse : B. Il y a « environ 250 litres » d’eau dans un mètre cube de neige, selon le professeur de l’Université de Sherbrooke Alexandre Langlois, du Groupe de recherche interdisciplinaire sur les milieux polaires (GRIMP). Son équipe et lui viennent d’être mandatés par Environnement et Changements climatiques Canada, et l’Agence spatiale canadienne, pour mesurer la neige par satellite. Ces mesures deviennent nécessaires pour prédire les sécheresses, prévenir les catastrophes naturelles, les incendies de forêt. M. Langlois revient de Cambridge Bay, en Arctique, où il a mis à l’épreuve les données d’un radar sur des couverts neigeux. Le radar sur satellite devrait être en orbite en 2030.

Consultez le site du GRIMP

COP29 : la finance climatique une priorité

PHOTO KAY NIETFELD, ASSOCIATED PRESS

Moukhtar Babayev, ministre azerbaïdjanais de l’Écologie

Le compte à rebours de la COP29 sur le climat s’amorce avec les finances comme point central du sommet qui se tiendra en novembre. Le pays hôte, l’Azerbaïdjan, affirme que les banques de développement ne sont pas à la hauteur. L’Allemagne soutient que les pays du Sud ont besoin de 2000 milliards d’euros par année. À l’ouverture du Petersberg Climate Dialogue de Berlin, la semaine dernière, Moukhtar Babayev, ministre azerbaïdjanais de l’Écologie, a affirmé qu’il faut revoir le financement pour maintenir l’objectif de 1,5 °C de réchauffement de la planète. Le montant de cette aide de 100 milliards par année, jusqu’en 2025, doit être approuvé à la COP29.

Avec l’Agence France-Presse

Consultez le site des Nations unies (en anglais)

Protection des monarques et pollinisateurs

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

La Ville de Montréal encourage la protection des papillons monarques.

Les grainothèques des bibliothèques de Montréal ont 16 500 sachets de semences de 6 espèces différentes à distribuer gratuitement. Ces semences de plantes indigènes et nectarifères sont essentielles pour les pollinisateurs et la protection des papillons monarques. Un peu partout dans les 19 arrondissements de Montréal, des journées citoyennes et des campagnes de distribution de végétaux sont organisées depuis le début du printemps. À la Ville de Montréal, on souligne qu’une bouchée sur trois que nous mangeons découle de la pollinisation. La démarche s’inscrit dans le cadre du Plan de protection des pollinisateurs, qui restreint l’utilisation et la vente de plusieurs pesticides.

Consultez le site de la Ville de Montréal

La pollution de l’air nuit à l’accouplement des insectes

PHOTO ROOKMAN, GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Chez les mouches à fruits, la pollution détériore les captations chimiques de phéromones.

La pollution de l’air dans les villes peut détruire la capacité des insectes à s’accoupler avec les bonnes espèces. Ce sont les conclusions des travaux de recherche de l’expert Markus Knaden et de son équipe de l’Institut Max Planck d’écologie chimique, en Allemagne. Après avoir observé quatre espèces de mouches à fruits exposées à de hauts niveaux d’ozone, ils ont découvert que la pollution détériorait leurs captations chimiques de phéromones. Les mouches mâles deviennent moins attrayantes pour les femelles qui se tournent alors vers d’autres espèces d’insectes, avec des résultats stériles. Une menace pour la génétique des futures générations de drosophiles.

Consultez le site de Nature Communications (en anglais)

Stress thermique extrême

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

L’Europe a subi un record de jours de « stress thermique extrême » en 2023.

Une journée, on crève de chaleur. L’autre, on gèle. Selon un nouveau rapport de l’observatoire Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Europe a subi un record de jours de « stress thermique extrême », en 2023, avec des journées où la température ressentie a dépassé 46 °C. Plusieurs facteurs sont analysés pour calculer l’indice, dont l’effet sur le corps humain de l’humidité, du vent et de la chaleur du béton urbain. Le rapport annuel trace aussi le bilan des canicules, sécheresses, inondations et des incendies de forêt qui ont dévasté 96 000 hectares en Grèce. Ces catastrophes ont coûté 13,4 milliards d’euros, à 80 % à cause des inondations.

Consultez le site de l’Organisation météorologique mondiale (en anglais)