«L'opposition idéologique des conservateurs de Stephen Harper, leur opposition à des restrictions raisonnables des armes, est tout à fait inacceptable. On ne peut pas combattre efficacement le crime en étant complaisant envers les armes d'assaut. Stephen Harper est mou face au crime parce qu'il est mou face aux armes d'assaut. Et c'est mal de faire ça.»- Le chef du Parti libéral du Canada, Stéphane Dion, qui a proposé l'interdiction des armes d'assaut.

--

«Je ne pense pas qu'en imposant l'enregistrement de chaque fusil de chasse et carabines, ou en ayant plus de restrictions sur les armes, nous réduirons les crimes perpétrés avec des fusils.»

- Le chef du Parti conservateur, Stephen Harper, qui répliquait à M. Dion.

--

«Stephen Harper a menti sur ce plan et il continue à mentir. Qu'il dise la vérité!»

- Stéphane Dion, qui accuse M. Harper de colporter des faussetés sur le plan vert des libéraux.

--

«Pour la taxe sur le carbone, M. Dion tente encore de prétendre qu'il peut imposer une nouvelle taxe et ça va être neutre pour le gouvernement et les familles. Ce n'est pas crédible, chaque politicien dans l'histoire qui promet une nouvelle taxe dit que c'est temporaire ou que c'est neutre.»

- Stephen Harper, qui répondait à son adversaire libéral.

--

«Il y a des fédéralistes qui font appel aux souverainistes. M. Blackburn (Jean-Pierre, ministre conservateur) dit très ouvertement aux péquistes: «Même si vous êtes souverainistes ce n'est pas grave, vous pouvez voter pour moi». Si ce raisonnement est valable dans leur cas, il est valable aussi dans notre cas.»

- Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, qui croit que les fédéralistes peuvent aussi voter pour sa formation.

--

«Il est nécessaire de contrôler cette exploitation, sinon nous allons laisser à la prochaine génération un héritage trop toxique pour qu'il soit nettoyé.»

- Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jack Layton, qui propose un moratoire sur tout nouveau projet de développement de sables bitumineux en Alberta.

--

«Dans l'intérêt de l'équité et pour une élection juste, le Parti vert portera sa cause devant la Cour fédérale afin de déterminer comment les ondes publiques ont pu être manipulées par l'objection d'un premier ministre qui ne veut pas m'affronter lors d'un débat.»

- La chef du Parti vert, Elizabeth May, qui a été exclue des débats télévisés des chefs.