Le Conseil de presse a retenu une plainte contre La Presse et le chroniqueur Patrick Lagacé, leur reprochant un manque d’équité.

À la suite d'une chronique («Présentiel», ce mot pestilentiel), un lecteur, Matthieu Willems, a contacté Patrick Lagacé et cinq membres de la direction de La Presse afin de demander un rectificatif, faisant valoir qu’« un cours asynchrone n’est pas du tout un cours enregistré ».

Dans une chronique subséquente, Patrick Lagacé a fait état du courriel envoyé par M. Willems, qu’il a qualifié entre autres de « tripeux de jargon », sans mettre aucun extrait du courriel envoyé par M. Willems pour justifier ses propos.

« Le traitement du journaliste est particulièrement inéquitable puisqu’il passe une bonne partie de sa chronique à tenter de me dénigrer, sans jamais me donner la parole. Il s’agit ainsi d’un abus de pouvoir », avait indiqué M. Willems dans sa plainte.

Dans sa décision, le conseil a rappelé qu’à titre de journaliste d’opinion, M. Lagacé pouvait exprimer son opinion au sujet des réflexions du lecteur.

Toutefois, le comité des plaintes a jugé qu’il n’avait pas traité M. Willems de façon équitable lorsqu’il a critiqué sa pensée.

La version originale de cet article faisait erreur sur la chronique étant l'objet de la plainte. Il s'agit bel et bien de la chronique suivante: Parlons de la classe en ligne asynchrone