Les bébés nés de mères qui ont consommé de grandes quantités de fruits pendant leur grossesse offrent une meilleure performance lors de tests cognitifs à l'âge d'un an, selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université de l'Alberta.

Les scientifiques ont étudié des données colligées dans le cadre de l'étude CHILD (Canadian Healthy Infant Longitudinal Development), qui regroupe plus de 3500 enfants et leurs familles.

Ils ont constaté que les femmes qui mangeaient six ou sept portions de fruits ou de jus de fruits par jour accouchaient ensuite d'enfants qui, à l'âge d'un an, obtenaient six ou sept points de plus lors d'un test de QI - un écart que les chercheurs qualifient de «très important».

L'auteur de l'étude, Piush Mandane, a dit qu'une portion de fruits par jour dans l'alimentation de la mère confère les mêmes bienfaits pour le bébé qu'une semaine de plus passée dans l'utérus.

Il met toutefois en garde contre une surconsommation de fruits, ce qui pourrait ouvrir la porte à des problèmes comme le diabète gestationnel ou un poids élevé à la naissance, et recommande aux femmes enceintes de plutôt se conformer au Guide alimentaire canadien.

M. Mandane entend maintenant vérifier si les bienfaits constatés à l'âge d'un an se maintiennent plus tard, notamment en ce qui concerne la planification, l'organisation et la mémoire de travail.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical EbioMedicine.