Le président de l'UFC Dana White a rejeté en bloc les inquiétudes de Georges St-Pierre en matière d'antidopage, les qualifiant de ridicules et d'«un peu cinglées».

Après le gala de mercredi soir à Atlanta, White a eu des mots durs pour son ancien roi de la télé payante qui a annoncé qu'il prenait une pause de son sport après sa victoire controversée contre Johny Hendricks en novembre.

«J'ai entendu dire que Georges St-Pierre est fâché de certaines choses que j'ai dites à la conférence de presse, parce que j'ai dit qu'il n'a pas remporté le combat», a d'abord lancé White quand on l'a invité à commenter les propos qu'a émis GSP sur l'antidopage, mardi.

«Mais si c'est le cas, dites-le moi d'homme à homme. Parlons-nous au téléphone, face à face. Je lui ai parlé après le combat face à face, il ne m'a rien dit de ça. Alors toute l'affaire est un peu bizarre.

«Tout ce que dit Georges St-Pierre est un peu cinglé», a ajouté White.

St-Pierre n'a pas aimé que l'UFC ne le soutienne pas dans ses efforts pour proposer un programme antidopage à Hendricks dans les semaines menant à leur combat.

White a déclaré que les ententes du genre, qui visent la tenue de tests supplémentaires, ne donnent jamais rien.

«On le voit tout le temps à la boxe. Un gars s'avance et dit qu'il veut des tests supplémentaires parce qu'il s'inquiète à propos d'un tel et il veut voir ce qui se passe. Ils ne s'entendent jamais. Un gars dit qu'il veut passer par tel laboratoire, l'autre dit qu'il veut en utiliser un autre.

«La commission athlétique de l'État du Nevada est celle qui les teste, O.K.?»

Le patron de l'UFC a par ailleurs noté que St-Pierre a demandé les tests supplémentaires pour prouver qu'il ne trichait pas, et non parce qu'il pensait que Hendricks prenait quelque chose.

St-Pierre, a-t-il rappelé, a été accusé de tricher pendant des années, mais n'a jamais échoué à des tests antidopage.

White a aussi défendu la politique de son organisation en matière d'antidopage. Il a fait remarquer que les poids lourds Josh Barnett et Travis Browne ont tous deux été testés avant leur récent combat, en raison des antécédents de dopage de Barnett.

«Nous avons payé pour les tests. Que (St-Pierre) dise que nous sommes complaisants en antidopage... Quand on va à l'extérieur des États-Unis, nous testons tout le monde sur la carte, pas seulement ceux du combat principal ou de la demi-finale.»

White a donné comme exemple le combat entre Antonio (Bigfoot) Silva et Mark Hunt en Australie, où l'UFC a testé le niveau de testostérone de Silva.

«Nous l'avons testé encore après et ses niveaux étaient dans le tapis et on l'a détruit. Il a perdu la bourse que nous lui avions donnée, perdu le boni que nous lui avions donné, et il est suspendu pour un an. Alors si c'est ça être complaisant, alors j'imagine que nous sommes complaisants. Je ne sais pas quoi répondre d'autre.»

White a aussi reproché à St-Pierre de ne pas lui avoir communiqué ses reproches directement.

«J'ai souvent été en avion ces temps-ci alors Lorenzo (Fertitta, le copropriétaire de l'UFC) lui a envoyé un message et Lorenzo n'a toujours pas eu de retour. Si Georges St-Pierre veut parler comme un homme, il peut prendre le téléphone et nous appeler, ou venir nous voir face à face. Mais tout ce qu'il a dit est ridicule.»