En remportant la 87victoire de sa carrière en Coupe du monde, le bosseur Mikaël Kingsbury (82,17) a une fois de plus inscrit son nom dans le livre des records. Jeudi soir, à la Coupe du monde de Deer Valley, en Utah, l’athlète de Deux-Montagnes est monté sur la plus haute marche du podium de l’épreuve individuelle pour devancer le Japonais Ikuma Horishima (79,15) et le Suédois Filip Gravenfors (78,80).

Le Québécois devance désormais le skieur alpin suédois Ingemar Stenmark au chapitre du nombre de victoires en Coupe du monde.

« 87e victoire, c’est incroyable, a dit Kingsbury. Je n’y ai pas pensé avant de voir le numéro un apparaître. Je n’ai pas de mots pour expliquer d’être l’athlète masculin avec le plus de victoires en Coupe du monde de la FIS. »

En 12 départs cette saison, le Roi des bosses compte 11 podiums, dont 7 victoires.

« Dans les derniers jours, on dirait que je suis resté sur l’heure du Québec, et comme ici on course tard, alors j’avais de la misère à avoir de l’énergie au moment des qualifications, a ajouté Kingsbury. Surtout à Deer Valley, c’est difficile, car on ne voit pas beaucoup la piste. Mais j’ai fait un bon travail pour me qualifier pour les finales en 2e position.

« En finale, c’étaient des conditions complexes, mais on a pris de bonnes stratégies avec les gens de mon équipe pour aller chercher le plus de points possible. Je suis vraiment satisfait de la manière dont j’ai skié.

« Il reste un simple et j’ai 30 points de retard (500 contre 530). La balle est dans mon camp. Les dernières années, je protégeais le maillot jaune et Ikuma Horishima me suivait, là on a inversé les situations. Je vais lui donner la vie dure jusqu’au bout. »

Julien Viel, de Québec, s’est arrêté en première finale et a conclu sa journée au 12rang. Elliot Vaillancourt (22e) et Gabriel Dufresne (31e) ont quant à eux été stoppés aux qualifications.

Du côté féminin, Laurianne Desmarais-Gilbert (65,15) a été la meilleure représentante du pays, alors qu’elle a pris le huitième rang, ratant sa place dans les six superfinalistes par seulement 0,73 point. Il s’agit du meilleur résultat international de sa carrière et de la première fois qu’elle perce le top 10 dans une Coupe du monde.

La skieuse de Sainte-Adèle s’était classée dixième à l’épreuve en parallèle des mondiaux de l’an dernier.

L’Américaine Olivia Giaccio (75,42) s’est imposée dans la superfinale en devançant sa compatriote Jaelin Kauf (70,87) et la Japonaise Hinako Tomitaka (67,33). À noter que la médaillée de bronze était la seule des six superfinalistes à ne pas faire partie de l’équipe américaine.

L’action reprendra vendredi avec la présentation de l’épreuve des sauts où plusieurs Québécois seront inscrits. Bosseurs et bosseuses seront de retour en piste samedi à l’épreuve en parallèle.