Des propriétaires nous ouvrent les portes de leur demeure d’exception, offerte sur le marché de la revente.

Lorsqu’ils ont projeté de quitter leur maison en ville pour s’installer au vert, Caroline Bélanger et sa famille avaient une idée précise de leur futur logis. Pas question pour autant de l’échafauder à la vitesse grand V ; ils ont pris tout le temps nécessaire pour en dénicher chaque composant, un peu comme un casse-tête dont les pièces s’emboîteraient parfaitement les unes dans les autres.

Avant tout, il leur fallait un terrain, et surtout, un cadre pour que les enfants de la troupe puissent s’épanouir. Le cœur du couple a d’abord vacillé entre les environs de Lac-Beauport et ceux de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, au nord de Québec. Mais ces amateurs de plein air n’ont pas tardé à trouver chaussure à leur pied carré.

« Lorsque nous nous sommes mis en recherche active, notre choix a été évident. Dès notre arrivée à Fossambault-sur-le-Lac, son ambiance “camp de vacances” nous a complètement charmés », raconte Mme Bélanger, enseignante, qui a eu l’occasion de travailler dans cette région au début de sa carrière. L’accès aux pistes cyclables, au lac, aux parcs, mais aussi à une communauté avenante a notamment pesé dans la balance. Aucun doute : c’était sur ce terrain boisé de 20 000 pieds carrés (1856 mètres carrés) que naîtrait leur demeure rêvée : une coquette farmhouse blanche.

Rustique chic

« Dès cette acquisition, nous avons commencé à dessiner notre maison de rêve qui s’inspirait des résidences texanes : une maison neuve dans le style farmhouse moderne (style champêtre). Joanna Gaines [NDLR : designer à la barre de l’émission Fixer Upper] a été l’une de nos plus grandes inspirations du vieux neuf. Nous savions ce que nous voulions », explique la propriétaire.

En effet, leurs aspirations sont bien circonscrites : au menu figuraient une cheminée de briquettes vieux rouge, une longue galerie ceinturant la demeure, un plafond cathédrale, une fenestration abondante… sans oublier une cuisine commode et des espaces pour faire bonne chère, à l’intérieur comme à l’extérieur, afin de nourrir leurs penchants épicuriens.

Tout cela a fini par se concrétiser conformément à leurs souhaits, grâce à un ingrédient secret : ils ont donné du temps au temps, comme le préconisait Cervantès.

Notre plan était d’y aller tranquillement, mais de choisir des matériaux qui convenaient au style choisi. D’ailleurs, plusieurs portes achetées dans des centres de récupération de matériaux ont été acquises deux ans après la construction. Oui, deux ans sans portes !

Caroline Bélanger, copropriétaire

Le résultat saute aux yeux, avec des murs arborant des planches embouvetées d’épinette noire, un impressionnant foyer en briques haut de 25 pieds (7,6 mètres), un mobilier au cachet rustique, un four à pain extérieur et, bien entendu, ces charmantes portes de grange minutieusement choisies, dénichées à Québec auprès des Ateliers de la Pente Douce. Oubliez le côté propret et léché des condos montréalais : « Ses imperfections lui donnent son caractère unique », confie l’enseignante.

PHOTO TIRÉE DU SITE INTERNET DE VIA CAPITALE

Les propriétaires adorent organiser des repas à l’extérieur, quand la saison s’y prête. C’est pourquoi on y trouve une cuisine extérieure.

En ce qui a trait à la disposition des pièces, on trouve les aires communes au rez-de-chaussée (salon, salle à manger, cuisine et salle d’eau), tandis que trois chambres et une salle de bains sont situées à l’étage. Au sous-sol, on accède à une salle familiale, à une quatrième chambre, à une buanderie et à un atelier. La courtière Julie Damasse souligne également un point important, car pas si fréquent dans le secteur : l’édifice est raccordé aux services municipaux, chose que ceux qui ont eu à gérer un puits artésien ou une fosse septique sauront apprécier…

Croisée des sentiers

La famille n’a pas seulement cherché un style de design, mais aussi un style de vie, avec un bon compromis entre le social et la nature. Les jardins, le poulailler, la serre, la proximité du lac Saint-Joseph et de la plage municipale procurent la sensation de vivre à la campagne. Quant au parc Fernand-Lucchesi, à deux pas de là, il offre une belle palette de terrains sportifs et de loisirs. C’est aussi une croisée des chemins de pistes : cyclables, de motoneige, de randonnées et de ski de fond, qui incitent à l’évasion. Aussi, les propriétaires soulignent un élément crucial allant au-delà de la terre, de la brique et de l’emplacement : l’entourage social. « Ce qui n’est pas dans la fiche de la propriété et qui ne s’explique pas, c’est le voisinage exceptionnel de la rue Beaumont, des gens chaleureux, rapidement devenus des amis. »

Il faut donner du temps au temps, et parfois le temps de la revente se présente. Dans ce cadre, les propriétaires comptent épouser la même philosophie que lors de la construction de leur projet, c’est-à-dire d’agir sans qu’il y ait le feu au lac. Plusieurs visites ont déjà eu lieu, mais ils ne sont pas pressés. « Nous sommes fiers de ce qu’elle offre pour nos futurs acheteurs, qui seront assurément des amateurs de ce style », prévoient-ils.

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La propriété en bref

Prix demandé : 749 900 $

Évaluation municipale : 580 600 $

Année de construction : 2017

Description : quatre chambres, une salle de bains, une salle d’eau

Dimensions du bâtiment : 46 pi x 36 pi (14 m x 11 m)

Superficie du terrain : 19 979 pi⁠⁠2 (1856 m⁠2)

Impôt foncier : 6498 $

Taxe scolaire : 457 $

Courtière : Julie Damasse, Via Capitale