Est-il encore possible de devenir propriétaire dans une grande ville du Québec avec un budget de moins de 200 000 $ ? Une seule ville affiche encore un nombre décent de possibilités.
Malgré la révision des prix de l’immobilier durant la dernière année, les grandes plateformes de vente de résidences affichent un nombre très limité d’options pour ceux qui disposent d’un budget limité pour accéder à la propriété, observe une étude publiée au début de juin par Point2, une publication spécialisée en immobilier qui couvre les tendances du secteur et fait différentes études de marché.
Sous les 200 000 $, dénicher une perle rare est quasi impossible à Montréal, très difficile en banlieue, et tourne autour de 1 % dans les plus petites agglomérations. Le phénomène s’observe partout au Canada, mis à part dans les Prairies et les Maritimes, où plus de 10 % de l’offre se situe encore dans cette fourchette de prix.
Cap sur Québec
Dans la province, tout espoir n’est pas perdu pour autant, mais il faudra mettre le cap sur la capitale. C’est en effet la ville de Québec qui affiche le nombre le plus élevé de maisons à moins de 200 000 $, avec près de 10 % de la proposition dans le secteur résidentiel, comparativement à 1,89 % à Gatineau, 0,86 % à Longueuil et 0,15 % à Laval. Le prix de propriétés y est aussi le plus abordable avec une moyenne d’un peu plus de 310 000 $, soit l’un des meilleurs au Canada.
Dans le Grand Montréal, à moins d’être très flexible dans le choix du quartier et de se rabattre sur du très petit à rafistoler, il faudra faire son deuil d’accéder à la propriété ou attendre d’avoir un budget qui le permet.
Malgré que l’île affiche le plus grand nombre de propriétés à vendre (4900), seulement 19 (0,27 %) étaient affichées à moins de 200 000 $ au moment où a été réalisée l’étude.
Un survol des plateformes de Centris (6), Du Proprio (0), Kijiji (0) et Publimaison (0) cette semaine confirme ce portrait avec un résultat plus décevant encore. C’est non pas 15, mais 6 propriétés qui s’affichaient sous les 200 000 $ dans l’île de Montréal, soit une maison mobile sur un terrain loué, deux studios et trois petits condos.
Conslutez l’étude de Point2 (en anglais)Aperçu de l’offre au Québec*
* Recherche effectuée au début de la semaine du 12 juin