Le Village olympique a bien vieilli, laissant loin derrière le parfum de scandale qui a entouré leur naissance tumultueuse.

Le Village olympique a bien vieilli, laissant loin derrière le parfum de scandale qui a entouré leur naissance tumultueuse.

 Trente-deux ans après sa construction, les 980 logements (attribués par loterie, dans les débuts), tous bien éclairés grâce à leur étagement en pyramide, entourés de verdure, les coursives tenant lieu de rues, les commerces au rez-de-chaussée et les stationnements au sous-sol témoignent d'un succès architectural et de l'avant-gardisme des concepteurs, les architectes québécois Luc Durand et Roger D'Astous.

 Une table ronde, ce mercredi 6 mai, à 20 h, à la Maison de la culture de Notre-Dame-de-Grâce, réunira autour de ce thème quelques spécialistes, dont les architectes et professeurs à l'Uqam Lucie K. Morriset et Luc Noppen. Au même endroit, une incontournable exposition grand public suit le parcours de Luc Durand: 60 ans d'architecture, à côtoyer Le Corbusier en Suisse après la guerre, à construire des hôtels en Inde peu après son indépendance, et à dessiner, entre mille autres choses, le pavillon du Québec pour l'Expo 67.