Nos chroniqueurs reviennent sur des nouvelles qui les ont réjouis ces derniers jours

Une entente avec les Innus de Pessamit

Un premier pas a été franchi dans la réconciliation avec la communauté innue de Pessamit sur la Côte-Nord, 70 ans après la construction des centrales hydroélectriques, dont Manic 5, et des barrages sur son territoire contre sa volonté. Le gouvernement du Québec a signé jeudi une entente économique avec le conseil de bande des Innus de Pessamit, qui a accepté de recommencer à discuter de développement énergétique avec Hydro-Québec. Il faut saluer cette entente économique de nation à nation. Les Innus de Pessamit recevront 45 millions de dollars sur six ans, entre autres pour construire des logements, et amorceront des discussions avec Hydro-Québec pour continuer de développer le potentiel énergétique du territoire (le potentiel de l’éolien est énorme). Ils suspendent aussi leur poursuite de 500 millions contre Québec. C’est une très bonne nouvelle, même si l’entente ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté innue et qu’il y aura des élections cet été chez les Innus de Pessamit.

Vincent Brousseau-Pouliot, La Presse

Lisez l'article de Fanny Lévesque

Badinter au Panthéon

PHOTO LUDOVIC MARIN, AGENCE FRANCE-PRESSE

Une cérémonie d’hommage national à la mémoire de l’ancien garde des Sceaux Robert Badinter s’est tenue à Paris, le 14 février.

Le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi que Robert Badinter, mort le 9 février dernier à l’âge de 95 ans, aura l’immense honneur d’entrer au Panthéon. L’ancien garde des Sceaux (ministre de la Justice en France), qui a aussi été président du Conseil constitutionnel, est le père de la loi française sur l’abolition de la peine de mort. Grand juriste, écrivain et humaniste, il a profondément marqué l’histoire de son pays. Il sera en bonne compagnie aux côtés, entre autres, de Marie Curie, de Simone Veil et de Victor Hugo.

Nathalie Collard, La Presse

Lisez l'article du Monde

Le cercle vertueux des érections

PHOTO FOURNIE PAR LE CHRISTIAN GÖRITZ LAB, KAROLINSKA INSTITUTET

Une étude publiée dans la prestigieuse revue Science montre que c’est en ayant des érections… que les hommes conservent la capacité d’en avoir.

On savait déjà que c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Une équipe de chercheurs suédois vient maintenant de montrer que c’est en ayant des érections… que les hommes conservent la capacité d’en avoir. Les scientifiques ont montré que des cellules appelées fibroblastes jouent un rôle important dans l’érection du pénis. Or, les érections favorisent la formation de fibroblastes… qui favorisent les érections. On vous laisse décider s’il faut appeler ça un cercle vertueux ou un cercle vicieux. L’étude publiée dans la prestigieuse revue Science a été menée sur des souris, mais les chercheurs soulignent que les mécanismes en jeu sont similaires chez l’humain. Disons que ça change de la vieille culpabilité judéo-chrétienne envers le plaisir.

Philippe Mercure, La Presse 

Lisez l’article scientifique de la revue Science 

Des taux de survie au cancer épatants

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Les services d’oncologie débordent, parce que les Québécois atteints de cancer survivent en plus grand nombre.

C’est ce qu’on appelle un beau problème. Les services d’oncologie débordent parce que les Québécois atteints de cancer survivent en plus grand nombre. Suivre tous ces gens devient ardu – ce qui suscite l’inquiétude, avec raison –, mais n’oublions pas que le casse-tête actuel résulte d’une victoire contre la mort. De quoi donner espoir aux patients, à leurs proches et à tous ceux qui recevront un jour le diagnostic tant redouté. Un médecin cité dans le reportage en témoigne avec éloquence : « Quand je vois des gens à mon bureau qui seraient morts il y a trois ans, je suis toujours épaté et ébloui. »

Marie-Claude Malboeuf, La Presse

Lisez l’article d’Alice Girard-Bossé