Brooke Shields, la plus célèbre des victimes du «baby blues», a estimé dimanche qu'il fallait légiférer afin d'aider les jeunes mères souffrant de dépression post-natale, ce mal bien plus répandu et fréquent qu'on veut bien le dire.

«Il y a une entière population de femmes qui souffrent», a déclaré l'actrice au cours de l'émission dominicale This Week d'ABC. «Et il est temps je crois que le Congrès s'en inquiète et prenne des mesures, pour effectivement sauver des vies et empêcher des tragédies potentielles».

L'année dernière, Brooke Shields a reconnu avoir pris des anti-dépresseurs pour lutter contre la profonde dépression consécutive à la naissance de sa première fille. Des déclarations qui lui auront valu une fâcherie publique avec son ami Tom Cruise, lequel, en bon Scientologue, l'a critiquée pour avoir pris ces médicaments. Avant de lui présenter ses excuses.

«J'avais tenté de nombreuses fois d'avoir un bébé, et finalement j'ai eu ce bébé parfait, magnifique, en pleine santé, et ça a failli me détruire», a raconté l'actrice sur ABC. Une dépression violente qui a également été très dure pour sa famille, a-t-elle expliqué.

L'actrice révélée toute jeune par Louis Malle et âgée aujourd'hui de 42 ans, a écrit un livre franc et douloureux sur son expérience, Quand il n'y a plus de larmes: Face à la dépression postnatale». Elle a eu depuis une deuxième petite fille avec son époux, le producteur de télévision Chris Henchy.