L'Association canadienne des distributeurs et exportateurs de films (ACDEF) rejette vigoureusement le projet de loi, déposé par l'Action démocratique du Québec, visant à obliger les producteurs étrangers à doubler la totalité de leurs films en français dans la province.

Selon l'ACDEF, cette mesure pourrait diminuer la diversité des oeuvres présentées dans la langue de Molière et pénaliserait les entreprises québécoises de distribution.

«II est d'ailleurs important de préciser que le nombre de films doublés au Québec a connu une hausse significative de 2005 à 2006, passant de 104 à 113 films (données fournies par Cinéac), une statistique que tente de cacher l'UDA en se limitant à parler du pourcentage des films doublés au Québec plutôt que du nombre absolu», écrit l'Association dans un communiqué de presse diffusé hier.

L'Union des artistes affirme en effet que la proportion des films doublés au Québec est passée de 78 % en 2004 et 2005 à 72 % en 2006.