Présentées du 15 au 25 avril, les 26es Vues d'Afrique présentent cette année plus de 110 films venus de 38 pays différents.

Coupe du monde de soccer oblige, un éclairage particulier sera mis sur le cinéma sud-africain, considéré comme l'une des grandes puissances du continent.

Une quinzaine de films sud-africains sont ainsi au menu, dont l'intrigant Izulu Lami, mettant en vedette une jeune actrice inconnue de 11 ans, et le plus commercial Disgrace avec John Malkovich, un film australien qui se déroule au pays de Mandela et qui sera présenté en ouverture du festival.

Le reste de la programmation, dévoilée hier, est à l'image du cinéma africain en général. C'est-à-dire qu'on retrouvera beaucoup de films de fiction marocains ou algériens à gros ou moyen budget, et quelques films tournés en vidéo au Nigéria ou au Burkina Faso.

Côté documentaire, mentionnons un volet consacré au soccer africain, ainsi qu'une toute nouvelle section consacrée à la musique africaine (Musicafrica) qui proposera notamment un film sur la chanteuse égyptienne Oum Kalsoum.

Une rétrospective sera par ailleurs consacrée à l'oeuvre du cinéaste malien Souleymane Cissé.

Enfin, c'est le collectif l'Afrique vue par... réalisé par plusieurs cinéastes africains (Rachid Bouchareb, Flora Gomes, Nouri Bouzid, Abderrahmane Sissoko) qui clôturera le tout le 25 avril. On y reviendra.

Mais si vous voulez tout savoir tout de suite, allez faire un tour à vuesdafrique.org.