Le Festival international de cinéma sur l'environnement (Fica) inaugure mardi sa douzième édition avec la présentation du documentaire oscarisé The Cove sur le massacre des dauphins au Japon et un vaste échantillon de films brésiliens.

Goias Velho, une petite ville baroque du centre-ouest du Brésil, classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, est le théâtre de ce festival où sont attendus des milliers de participants jusqu'à dimanche.

Cette année, 28 productions de douze pays ont été retenues parmi 552 films de 67 pays pour cet événement - considéré comme le plus important du genre d'Amérique latine - qui est aussi l'occasion de présenter une vitrine de la production cinématographique brésilienne.

Cette année, des films et des documentaires des États-Unis, du Danemark, de Chine, des Pays-Bas, de France, Suède, Croatie, Canada, Taïwan et Estonie se disputent des prix d'un total de 132 000 $. Ils traitent notamment du réchauffement de la planète, de la pollution industrielle et des espèces en voie de disparition.

Le plus attendu est le documentaire américain The Cove qui relate les massacres de milliers de dauphins chaque année au Japon. Redoutable plaidoyer pour que soit mis un terme à cette pratique, ce documentaire militant aux images crues a reçu l'Oscar 2010 du meilleur documentaire. Il avait déjà reçu le prix du public au festival du film indépendant de Sundance 2009.

Le documentaire du français d'Arthur Rifflet La grippe du laissez-faire, du britannique Jeremy Bristow Hope in a changing climate et du brésilien Marilton Derli, Caçando capivara sont également en lice.

La programmation générale du festival inclut une présention de films pour enfants, dont des dessins animés, et des conférences sur le climat et l'écologie, outre des expositions et des concerts.