Le cinéma Beaubien a présenté lundi soir un court métrage de Luc Picard, La déforme, écrit par deux adolescentes de Mont-Tremblant.

Porte-parole des maisons de jeunes du Québec, le réalisateur désirait s'engager de manière concrète avec ce film. «Je voulais que la parole des jeunes se fasse entendre», a-t-il expliqué. 

Lundi soir, à peine le générique de fin entamé, les applaudissements ont fusé dans la salle au rythme de Dégénération du groupe Mes Aïeux. Une effervescence collégiale s'échappait des spectateurs devenus, pour une poignée, stars d'un court métrage réalisé par Luc Picard. 

«C'est dans une cour intérieure de la rue Ontario que Luc a abordé la première fois le sujet», raconte Céline Morin, coordonnatrice du Regroupement des maisons de jeunes. 

Quelques mois plus tard a été lancé un concours de scénario avec pour thème principal: l'école. Le printemps dernier, le cinéaste a choisi celui d'Anabel B. Boivin et Gabrielle Lefebvre, deux adolescentes de Mont-Tremblant. 

Devant une salle comble, les jeunes femmes étaient intimidées, lundi soir. «Les mots me manquent. C'est difficile de s'exprimer sur cette expérience bien plus grande que nous» de témoigner l'une d'entre elles.