Selon le Los Angeles Times, Denis Villeneuve aurait été embauché pour assurer la réalisation de Prisoners, un thriller dont l’histoire relate celle d’un père de famille prenant en otage celui qu’il soupçonne d’avoir auparavant kidnappé sa fillette et une amie de cette dernière.

Sous la signature du journaliste Steven Zeitchik, l’article du L.A. Times révèle que le projet est mené par le studio Warner Bros. sous la gouverne de la société de production Alcon Entertainment, laquelle compte notamment The Blind Side dans son catalogue. Ce film avait valu à Sandra Bullock l’oscar de la meilleure actrice l’an dernier.

Depuis que le scénario de Prisoners, écrit par le nouveau venu Aaron Guzikowski, a obtenu le feu vert du grand studio hollywoodien il y a deux ans, plusieurs acteurs auraient manifesté leur intérêt pour le projet. Mark Wahlberg et Christian Bale auraient notamment été pressentis, l’un pour le rôle du père, l’autre pour celui de l’enquêteur chargé de l’affaire. Le réalisateur Antoine Fuqua (Training Day) fut aussi lié à ce projet à un certain moment.

Leonardo DiCaprio aurait aussi été un temps intéressé à jouer le rôle du père, mais le producteur Andrew Kosove affirme aujourd’hui que les chances de voir la vedette d’Inception dans Prisoners sont d’autant plus minces qu’on espère amorcer le tournage du film dès l’automne.

Pour l’instant, la participation d’aucun acteur ne serait encore confirmée.

Après toute l’attention obtenue par Incendies sur la scène internationale, et aux États-Unis en particulier, personne ne s’étonnera que Villeneuve ait choisi d’aller tenter sa chance à Hollywood.

Incendies, rappelons-le, a valu au cinéaste québécois une nomination aux Oscars. Son film prend par ailleurs l’affiche ce week-end aux États-Unis sous une pluie d’éloges. Le lauréat du Jutra du meilleur film de l’année recueille en outre un très bon indice de classement auprès de Metacritic (80%); et un score encore meilleur auprès de RottenTomatoes (92%), deux sites spécialisés dans la recension des textes critiques publiés en Amérique du Nord.

Parmi toutes les critiques publiées ce vendredi aux États-Unis, celle du New York Times, signée A.O. Scott, est particulièrement favorable.