Le Pakistan va soumettre sa première oeuvre en un demi-siècle pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, signe d'une renaissance du 7e art dans ce pays à l'ombre des grandes productions de Bollywood, ont annoncé lundi des responsables.

«Le comité de l'Académie pakistanaise a sélectionné Zinda Bhaag (Fuir vivant) comme premier film pakistanais soumis aux Oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère en plus de cinquante ans», a-t-il indiqué dans un communiqué. Trois autres productions avaient été soumises à ce jury.

Juga Hua Savera (1959) du réalisateur A.J. Kardar et Ghunghat (1963) de Khawaja Khurshid Anwar sont les deux seules oeuvres de l'histoire du cinéma pakistanais à avoir été soumises pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Aucun d'eux ne s'était toutefois hissé parmi les finalistes.

Le cinéma pakistanais compte sur des budgets anémiques comparativement aux grandes productions de son voisin indien et tente encore de remonter la pente après les années du régime militaro-islamiste de Zia ul-Haq (1977-88) marquées par un déclin des arts et une forte censure.

La comédie Zinda Bhaag, réalisée par Meenu Gaur et Farjad Nabi, raconte les péripéties de trois Pakistanais dans la vingtaine qui tentent désespérément de s'évader de leur quotidien tissé de frustration et d'ennui.

«Pour l'équipe de +Zinda Bhaag+, composée en majorité d'artistes qui en sont à leurs premières armes au cinéma, c'est tout un accomplissement. Et c'est un stimulant pour la renaissance de l'industrie du film au Pakistan», a commenté Sharmeen Obaid Chinoy, directrice du comité local de sélection devenue en 2012 la première Pakistanaise à remporter un Oscar, pour un documentaire sur les victimes de l'acide.

L'Académie des Oscars doit choisir cinq finalistes dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, statuette remportée cette année par Michael Haneke pour «Amour».

Outre le Pakistan, l'Arabie saoudite, pays où les cinémas sont interdits, soumettra Wadjda de la réalisatrice Haifaa Al-Mansour pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Il s'agira de la première candidature du royaume aux Oscars.

Le cinéma pakistanais compte sur des budgets anémiques comparativement aux grandes productions de son voisin indien et tente encore de remonter la pente après les années du régime militaro-islamiste de Zia ul-Haq (1977-88) marquées par un déclin des arts et une forte censure.

La comédie Zinda Bhaag, réalisée par Meenu Gaur et Farjad Nabi, raconte les péripéties de trois Pakistanais dans la vingtaine qui tentent désespérément de s'évader de leur quotidien tissé de frustration et d'ennui.

«Pour l'équipe de +Zinda Bhaag+, composée en majorité d'artistes qui en sont à leurs premières armes au cinéma, c'est tout un accomplissement. Et c'est un stimulant pour la renaissance de l'industrie du film au Pakistan», a commenté Sharmeen Obaid Chinoy, directrice du comité local de sélection devenue en 2012 la première Pakistanaise à remporter un Oscar, pour un documentaire sur les victimes de l'acide.

L'Académie des Oscars doit choisir cinq finalistes dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, statuette remportée cette année par Michael Haneke pour «Amour».

Outre le Pakistan, l'Arabie saoudite, pays où les cinémas sont interdits, soumettra Wadjda de la réalisatrice Haifaa Al-Mansour pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Il s'agira de la première candidature du royaume aux Oscars.

Photo wikimedia

L'affiche du film