La Taurus dispose d'un avantage par rapport à bien des concurrentes: elle est proposée en berline ou en familiale. Cependant, il n'y a plus rien de bien excitant au sein de cette gamme.

La Taurus dispose d'un avantage par rapport à bien des concurrentes: elle est proposée en berline ou en familiale. Cependant, il n'y a plus rien de bien excitant au sein de cette gamme.

Il est difficile de décrire l'habitacle de la Taurus, car rien n'a changé de ce côté depuis déjà un bon bout de temps. Le tableau de bord fait un peu moins «commercial» que celui de sa concurrente, mais son design n'épate pas davantage.

Les sièges avant offrent un certain support et sont relativement confortables, et la banquette arrière accueille facilement trois passagers – celui du centre ne sera toutefois pas aussi à l'aise que les deux autres. Notons par contre que cet habitacle est l'un des plus sûrs en cas de collision frontale indirecte, selon l'Insurance Institute for Highway and Safety. Enfin, la familiale procure 81,3 pieds cubes de chargement avec la banquette arrière rabattue.

Deux V6 de 3 litres figurent au catalogue de cette Ford à traction. Le premier, à culbuteurs, produit 153 chevaux, alors que le deuxième, plus moderne et avec arbres à cames en tête, fait 201 chevaux. Les deux se ressemblent beaucoup au point de vue performance, même si le «gros six» est évidemment un peu plus rapide. Seule une boîte automatique à quatre rapports est proposée. Par ailleurs, mentionnons que le design de la suspension indépendante aux quatre roues commence à dater, et cela se sent face à des concurrentes plus modernes.

Serait-ce la fin de la Taurus? Pas nécessairement. En effet, ni la Five Hundred ni la Freestyle ne la remplaceront, et les grandes entreprises de location continuent d'apprécier cette voiture. Pour les particuliers, ce véhicule un peu vieillot, vendu à un prix raisonnable, demeure néanmoins adéquat.