La vidéo publiée mardi sur YouTube par CopyComic démontrant d'étranges ressemblances entre les numéros de Gad Elmaleh et ceux de plusieurs confrères américains, québécois et français a fait grand bruit dans les médias.

Au Québec, l'humoriste est officiellement devenu persona non grata, hier, au Bordel Comédie Club à la suite de la nouvelle.

«Pour protéger les humoristes et les créateurs, nous avons décidé de bannir Gad Elmaleh de notre établissement», ont publié sur Twitter les propriétaires de l'établissement de la rue Ontario.

En entrevue avec La Presse, Martin Petit accorde le bénéfice du doute à l'humoriste français, mais estime qu'il est peu prudent de le laisser entrer au Bordel.

«C'est une bonne décision. Qu'il soit un copieur conscient ou inconscient, il ne faut pas le mettre dans une situation où il peut volontairement ou non se ramasser à nouveau dans cette voie», estime-t-il.

«On vient au Bordel tester des jokes pour nos spectacles, dont certaines qu'on va utiliser pendant plusieurs années. C'est un laboratoire où nos idées naissent, et ça demande du respect», conclut-il.