Les groupes de l'heure Mumford & Sons et The Lumineers. La résurrection des groupes mythiques The Cure et New Order. Les rappeurs d'estime Kendrick Lamar et Macklemore & Ryan Lewis. Avec les gros noms qui brillent dans la programmation de sa huitième présentation, le festival Osheaga entre dans les ligues majeures des grands festivals nord-américains.

Avec de nouveaux albums attendus sous peu, Vampire Weekend et Phoenix se produiront également au parc Jean-Drapeau, du 2 au 4 août. Ils partageront l'une ou l'autre des scènes du festival avec Hot Chip, Beach House, Alt-J, Father John Misty, le rappeur Big Boi et même Baauer, le musicien derrière le succès viral Harlem Shake.

L'an dernier, Osheaga a franchi sa phase de croissance. Les trois jours du festival ont affiché complet - ou presque -, avec un record de 40 000 festivaliers affluant quotidiennement sur le site (dont la moitié des touristes de l'extérieur du Québec). Le scénario pourrait se répéter cette année.

Les laissez-passer pour l'ensemble du festival seront mis en vente dès vendredi. «Si la disponibilité le permet, les billets d'une journée seront mis en vente plus tard», précise le promoteur, evenko.

Histoire de faire vos choix, voici un aperçu par catégories de la centaine d'artistes et formations qui se produiront au parc Jean-Drapeau, du 2 au 4 août.

Des retours et des vétérans

Tout bon festival de musique programme des groupes mythiques dont le retour sur scène était insoupçonné. Avant que les rumeurs s'emballent, qui aurait parié voir The Cure et New Order réunis dans un même événement à Montréal? Les deux groupes britanniques mythiques des années 80 alimenteront la nostalgie des spectateurs d'Osheaga. On peut presque en dire autant de Hot Chip, Jimmy Eat World et Explosions In The Sky.

Jeunes sensations

Osheaga se devait d'inviter plusieurs groupes au succès d'estime «indé», lui qui misait sur eux à ses débuts. Les bonnes prises de 2013 sont le tout jeune (et pourtant rétro) chanteur anglais Jake Bugg, le groupe Alt-J (récipiendaire du Mercury Prize), Father John Misty (ex-membre de Fleet Floxes), le groupe Wild Nothing (dont le dernier album a fait les palmarès critiques de 2012) et l'explosif groupe rap Death Grips (qui a fait jaser avec une pochette de disque se résumant à un pénis en érection).

Pop féminine

Les chanteuses dominent la planète musique depuis quelques années, à la fois dans les circuits commerciaux et indépendants. Osheaga reflète cette tendance. Les Montréalais pourront découvrir la pop suave de la chanteuse britannique Jessie Ware, revoir les jumelles canadiennes Tegan and Sara et découvrir Icona Pop, la chanteuse à qui l'on doit le tube I Love It, tiré de la bande sonore de la populaire série télé Girls. Les rappeuses américaines Azealia Banks et Angel Haze attireront également beaucoup de spectateurs. Sans compter Lou Doillon, dont La Presse a déjà confirmé la présence à Osheaga.

Danser sur de l'électro

Depuis quelques années, Osheaga comble l'appétit des amateurs de musique électro. Des formations comme Gramatik, MNDR, Ec Twins,The Knocks, Jackmaster, Pretty Lights, A Tribe Called Red et Disclosure auront le mandat de faire danser les festivaliers. Soulignons la présence de Porter Robinson, jeune producteur de 21 ans qui s'est valu des éloges de Tiësto, Skrillex et Deadmau5, avec qui il a partagé la scène.

De Montréal

Fidèle à sa tradition, Osheaga a pris soin d'inclure des artistes montréalais dans sa programmation. Des touristes pourront découvrir le rap de Loud Lary Ajust, le rock garage de Ponctuation et le nouvel album de Xavier Caféïne (NewLove, disponible le 23 avril). Misteur Valaire et We Are Wolves seront aussi du rendez-vous.

D'autres artistes seront annoncés au cours des prochaines semaines. Tous les détails au www.osheaga.com.