La candidate à la mairie de Montréal Mélanie Joly a défendu bec et ongles sa décision d'accepter une ex-escorte comme candidate et a assuré que celle-ci demeurait sur les rangs.

Mme Joly a ainsi répondu cet après-midi à la polémique suscitée par les informations révélées par La Presse au sujet de Bibiane Bovet, qui offrait des services d'escorte jusqu'en juin 2012.

Mme Joly a dit qu'elle ne la connaissait pas avant l'été, mais qu'elle avait accepté sa candidature, tout en sachant qu'elle avait offert des services d'escorte: «Oui, je le savais», a dit Mme Joly.

La candidate à la mairie de Montréal a martelé qu'à son avis, les activités à caractère sexuel pratiquées par Mme Bovet étaient légales. 

La question de l'impôt sur le revenu n'a pas été abordée lors des discussions entre l'ex-escorte et Mélanie Joly. Cette dernière a indiqué qu'elle vérifierait si sa candidate s'était acquittée de ses obligations fiscales. Elle n'a pas exclu de sévir en cas de réponse négative.

À la question de savoir si elle approuvé les idées de Mme Bovet sur le projet de créer une nouvelle devise, elle a affirmé que Mme Bovet avait droit à ses opinions: «elle a le droit à ses propres opinions, ça lui appartient». «Mme Bovet va faire toute la campagne et s'assurer de bien représenter la population.»

Photo Olivier Jean, La Presse

Bibiane Bovet