C’est le plus vaste domaine skiable du monde. Un paysage de carte postale à couper le souffle, limite intimidant, soyons francs, pour les skieurs québécois du dimanche que nous sommes. Et puis une destination qui a tant à offrir, c’en est étourdissant. Nous avons passé sept jours en Savoie. On y serait restés un mois. Minimum !

Après le ski

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Les Gets

D’abord, une confidence. Avant de nous envoler pour Genève (l’un des aéroports internationaux, avec Lyon, desservant la région), disons qu’on se faisait une image un peu folklorique du coin. Pensez Heidi rencontre Les bronzés font du ski. On a les références qu’on peut.

Et d’ailleurs, ça n’était pas totalement faux. Parce que bien sûr, il y a beaucoup de cela ici. En gros : quantité de chalets savoyards, de cimes enneigées, de copieux repas fromagés, le tout au royaume des Moon Boots et des combinaisons de ski similirétro, colorées et surtout une-pièce. Mais il y a tellement plus aussi.

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Un village pittoresque entre mille : Séez

Notre séjour a commencé à Genève, donc, où nous avons loué une voiture avant de nous diriger vers Annecy, pour pousser jusqu’à Tignes en passant par La Clusaz, Chamonix et Les Gets. Cette ultime destination, sise entre le lac Léman et le mont Blanc, mérite mention, faisant partie de ce qu’on appelle les Portes du Soleil, réunissant 12 (oui, 12 !) stations de ski à la fois françaises et suisses, un terrain de jeu de feu pour les amateurs, avec ses 600 km de glisse, pour, tenez-vous bien, moins de 60 euros (taxes incluses, soit environ 87 $) la journée. Comparez avec votre montagne québécoise préférée, et oui, comme nous, vous allez pleurer.

Ce n’est pas tout : au passage, et sur la route, on ne compte plus les petits villages authentiques traversés, nichés au creux des montagnes, plusieurs parmi les plus beaux de France. Au détour d’une route en lacets, soulignons Menthon, Megève ou Morzine, uniques et craquants à la fois, avec leurs clochers, boulangeries, cafés (châteaux, même !). Bref, leur vie. Où le verre de roussette (blanc) ou de mondeuse (rouge), des vins chouchous de Savoie, coûte curieusement moins cher que l’eau minérale. Passons.

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Dans les Alpes, il y a bien sûr le ski alpin, mais quantité d’autres activés, notamment le ski de fond, ici à La Clusaz.

Parlant de routes en lacet, un mot sur la conduite avant d’aller plus loin. Si vous prévoyez rouler ici l’hiver, armez-vous de pneus adaptés (d’hiver, même si les pneus quatre saisons sont tolérés), et surtout de chaînes (oui, des chaînes), ou sinon de chaussettes (oui, des chaussettes). Et ne soyez pas surpris si vous voyez des voitures arrêtées ici et là sur le bas-côté en train d’en installer. C’est chose commune ici quand il neige, et quoi qu’on dise, il finit toujours par neiger. Aussi, doublez le temps de conduite prévu. Parce qu’on ne roule pas sur une route avec des virages en épingle comme sur l’A20, disons.

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Non, on ne roule pas sur une route avec des virages en épingle comme sur l’A20.

Cherchez la neige

Le sujet sur toutes les lèvres lors de notre passage, mi-janvier, vous l’aurez deviné : la neige, justement. Ou plutôt le manque de. Depuis quelques années, c’est de plus en plus marqué : les trottoirs des villages restent gris plus tardivement, les montagnes, vertes. Et ça n’ira sans doute pas en s’améliorant, malheureusement. D’ailleurs, la saison de ski a été écourtée un peu partout. Tignes a même dû renoncer à son slogan, qui promettait jadis « le ski, 365 jours par an ». Son fameux glacier de la Grande Motte, à 3656 m d’altitude, fond à vue d’œil et les descentes ne sont plus possibles toute l’année. Ce qui ne veut pas dire que l’endroit ne soit plus une destination de choix, tout le contraire. À preuve : le Club Med vient d’y ouvrir un énième établissement (le 15e dans les Alpes !), plein à craquer quand nous y sommes passés, et les hôtels poussent ici comme des champignons.

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Au début de notre séjour, la neige se faisait désirer à moins de 2000 m d’altitude.

C’est qu’il y a beaucoup à faire dans la région. Outre le ski, été comme hiver, et à notre grande et agréable surprise : ski de fond, raquette, randonnées en quantité, vélo l’été, mais aussi toutes sortes d’activités bien-être, dont plusieurs drôlement inusitées. On vous en parle plus loin. Et que dire de la gastronomie. Une cuisine autour du fromage, bien sûr, mais tellement plus. De la grande cuisine, loin, très loin de nos idées stéréotypées. Ça aussi, on vous en parle plus loin.

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Randonnée en raquettes à La Clusaz

Et puis, si vous voulez être sûr de pouvoir arpenter les pentes (et quelle expérience à vivre !), un conseil d’ami : ciblez une montagne en altitude (plus de 2000 m) ou évitez simplement le début de saison (décembre, tout en oubliant soigneusement février, le mois des vacances scolaires françaises). Mi-janvier, tout a en effet changé, carrément sous notre nez, et avec une bonne bordée bien méritée. La Clusaz ou Les Gets, par exemple, des villages à de plus basses altitudes, se sont littéralement métamorphosés en quelques heures, passant de l’anormalement vert au tout blanc. Voitures ensevelies et sapins chargés d’un lourd manteau inclus.

  • Si vous voulez être sûr de pouvoir arpenter les pentes, ciblez une montagne en altitude, comme ici, à Tignes.

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    Si vous voulez être sûr de pouvoir arpenter les pentes, ciblez une montagne en altitude, comme ici, à Tignes.

  • N’hésitez pas, comme nous, à vous offrir un moniteur.

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    N’hésitez pas, comme nous, à vous offrir un moniteur.

  • Un détour dans un village, en ski, littéralement

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    Un détour dans un village, en ski, littéralement

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Autre conseil d’ami : si c’est une première en zone alpine pour vous, offrez-vous un moniteur. Ça n’est pas un luxe quand on sait que les stations ont souvent plusieurs massifs, des dizaines de pistes, et autant de remontées. Avec des noms à coucher dehors, et surtout impossibles à retenir. En tout cas pour nous. Tenez, à Tignes, où l’on n’a pas lâché d’une semelle (pardon, d’un ski) notre moniteur, les remontées, au nombre de 79, portent les jolis noms de Palafour, Chardonnes, Chardonnet, ou, notre préférée, Aiguille Percée. Bonne chance pour vous y retrouver, quand on sait que pour nous rendre à notre rendez-vous pour dîner, par exemple, nous avons mis deux bonnes heures, chrono, avec plusieurs pistes – « flexions, extensions ! » – et autres remontées au compteur. Un projet en soi, carrément, dans cette station qui n’affiche rien de moins que 300 km de pistes. Étourdissant ? Époustouflant. Surtout avec ce crochet hors piste, un détour dans un bucolique village (oui, en ski, littéralement), puis ce mur blanc, et cette visibilité quasi nulle (au grand désespoir de l’ami photographe !), disons que les émotions fortes étaient au rendez-vous.

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Chamonix

Des émotions qu’on a digérées avec une délectable fondue savoyarde, bien sûr. Quoi d’autre ?

Une partie des frais de ce voyage ainsi qu’une partie des frais de transport vers la France ont été payés par Atout France et Air France, qui n’ont exercé aucun droit de regard sur le contenu de ce reportage. À noter qu’Air France offre deux vols par jour à destination de Paris, l’hiver, avec des correspondances possibles vers Genève et Lyon.

Bonnes tables

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La tarte au citron du très raffiné Comptoir des Alpes, à Chamonix

On connaît tous la fondue, la raclette et la tartiflette. Mais il y a tant d’autres bonnes choses à se mettre sous la dent dans les Alpes. En vrac, et pour vous faire saliver, six bonnes tables.

Le Ricochet, le restaurant du nouvel hôtel Le Rivage, à Annecy

  • Le monde est résolument tout petit : le chef du Ricochet, Nicolas Cegretin, a passé quelques années au Fairmount Tremblant à titre de sous-chef. Du Québec, il a rapporté du sirop d’érable (pour son saumon gravlax fumé maison en entrée), mais aussi quelques épices, signées La Trail Boréale.

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    Le monde est résolument tout petit : le chef du Ricochet, Nicolas Cegretin, a passé quelques années au Fairmount Tremblant à titre de sous-chef. Du Québec, il a rapporté du sirop d’érable (pour son saumon gravlax fumé maison en entrée), mais aussi quelques épices, signées La Trail Boréale.

  • On se souviendra longtemps de cette délicate tarte fine à la courge butternut et aux champignons, au feuillage croustillant, qui fondait littéralement dans la bouche.

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    On se souviendra longtemps de cette délicate tarte fine à la courge butternut et aux champignons, au feuillage croustillant, qui fondait littéralement dans la bouche.

  • Après des assiettes d’omble chevalier et un quasi de veau, ne ratez pas ce dessert : une mousse au chocolat recouverte d’une feuille de tabac caramélisée. Vous l’aurez compris : on est loin ici des repas rustiques anticipés.

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    Après des assiettes d’omble chevalier et un quasi de veau, ne ratez pas ce dessert : une mousse au chocolat recouverte d’une feuille de tabac caramélisée. Vous l’aurez compris : on est loin ici des repas rustiques anticipés.

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Lac et Montagne (L & M), restaurant bio, alimentation saine autour du lac d’Annecy

  • Cette quasi-institution du lac d’Annecy propose dans un décor champêtre un menu à base de produits bios, locaux, artisanaux. Ici, le saumon est islandais certifié, le poulet fermier, le haddock fumé à l’ancienne. Nous nous sommes délectés de ce magret de canard, local toujours, servi sur une planche.

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    Cette quasi-institution du lac d’Annecy propose dans un décor champêtre un menu à base de produits bios, locaux, artisanaux. Ici, le saumon est islandais certifié, le poulet fermier, le haddock fumé à l’ancienne. Nous nous sommes délectés de ce magret de canard, local toujours, servi sur une planche.

  • Pour une assiette plus légère, on nous a suggéré cette savoureuse courge rôtie, garnie de crottin de chèvre, sur une salade bio. Plats du jour à partir de 14 euros le midi.

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    Pour une assiette plus légère, on nous a suggéré cette savoureuse courge rôtie, garnie de crottin de chèvre, sur une salade bio. Plats du jour à partir de 14 euros le midi.

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Le 1647, en haut des pistes, à La Clusaz

  • C’est un sacré casse-croûte que possède La Clusaz, en haut de ses pistes, à 1647 m d’altitude, très exactement. La table est si bonne qu’il n’est pas rare de voir des gens monter en télésiège sans avoir skié, simplement pour y manger. Le velouté de potimarron, garni de châtaignes et de chips de lard, pour commencer, est onctueux à souhait.

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    C’est un sacré casse-croûte que possède La Clusaz, en haut de ses pistes, à 1647 m d’altitude, très exactement. La table est si bonne qu’il n’est pas rare de voir des gens monter en télésiège sans avoir skié, simplement pour y manger. Le velouté de potimarron, garni de châtaignes et de chips de lard, pour commencer, est onctueux à souhait.

  • Ici, tout est fait maison et local. Comme cette salade à la tomme de Beauregard (fromage du coin), poulet rôti et sauce César. Pour les plus gros appétits, il y a aussi de la truite, du parmentier de bœuf ou, pourquoi pas, un spaghetti bolognaise au menu.

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    Ici, tout est fait maison et local. Comme cette salade à la tomme de Beauregard (fromage du coin), poulet rôti et sauce César. Pour les plus gros appétits, il y a aussi de la truite, du parmentier de bœuf ou, pourquoi pas, un spaghetti bolognaise au menu.

  • Ne cherchez pas de la poutine. Par contre, impossible de résister à ces acras de poissons et leur mayonnaise au curry noir en entrée. À noter que la carte des vins, comme partout par ici, se décline sur plusieurs pages. Plats individuels à partir de 20 euros.

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    Ne cherchez pas de la poutine. Par contre, impossible de résister à ces acras de poissons et leur mayonnaise au curry noir en entrée. À noter que la carte des vins, comme partout par ici, se décline sur plusieurs pages. Plats individuels à partir de 20 euros.

  • Et que dire de la vue !

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    Et que dire de la vue !

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La ferme, hôtel-restaurant de La Clusaz

  • C’est sans doute le restaurant le plus traditionnel visité, dans un décor chaleureux de chalet alpin, avec toutes les spécialités savoyardes possibles, comme cette raclette, servie en demi-meule.

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    C’est sans doute le restaurant le plus traditionnel visité, dans un décor chaleureux de chalet alpin, avec toutes les spécialités savoyardes possibles, comme cette raclette, servie en demi-meule.

  • Mais il y a tellement plus au menu, bourré de produits locaux de première qualité. Pensez : pizzas (à partir de 12 euros), entrées variées (10 euros) et plats à la carte (20 euros). On salive encore en repensant à ce potimarron rôti (oui, la courge est populaire dans la région !) et sa burrata mousseuse.

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    Mais il y a tellement plus au menu, bourré de produits locaux de première qualité. Pensez : pizzas (à partir de 12 euros), entrées variées (10 euros) et plats à la carte (20 euros). On salive encore en repensant à ce potimarron rôti (oui, la courge est populaire dans la région !) et sa burrata mousseuse.

  • Dur de résister à la tartiflette, ici au Reblochon, bien entendu, ce typique fromage local, servi avec une rafraîchissante salade et des charcuteries du pays (20,50 euros).

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    Dur de résister à la tartiflette, ici au Reblochon, bien entendu, ce typique fromage local, servi avec une rafraîchissante salade et des charcuteries du pays (20,50 euros).

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Le comptoir des Alpes à Chamonix

  • Eh oui, encore un velouté de potimarron, on vous jure qu’on ne l’a pas fait exprès. Ici servi sur un œuf parfait, cuit à 63 degrés pendant une heure dans sa coquille. Disons que le restaurant du chic hôtel Morgane, à Chamonix, ne fait pas les choses à moitié, au contraire.

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    Eh oui, encore un velouté de potimarron, on vous jure qu’on ne l’a pas fait exprès. Ici servi sur un œuf parfait, cuit à 63 degrés pendant une heure dans sa coquille. Disons que le restaurant du chic hôtel Morgane, à Chamonix, ne fait pas les choses à moitié, au contraire.

  • Le raffinement est au rendez-vous, dans un décor résolument moderne et épuré. On ne vient pas ici pour avaler une bouchée rapidement, mais bien pour y prendre son temps. Et savourer chaque bouchée. C’est pour cette truite sur brioche grillée que nous avons craqué, garnie de ses œufs, sans oublier sa sauce citronnée.

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    Le raffinement est au rendez-vous, dans un décor résolument moderne et épuré. On ne vient pas ici pour avaler une bouchée rapidement, mais bien pour y prendre son temps. Et savourer chaque bouchée. C’est pour cette truite sur brioche grillée que nous avons craqué, garnie de ses œufs, sans oublier sa sauce citronnée.

  • Le dessert signature est un tiramisu revisité, construit en étages, croquant et fondant à la fois. Menu du midi (trois plats) à partir de 39 euros.

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    Le dessert signature est un tiramisu revisité, construit en étages, croquant et fondant à la fois. Menu du midi (trois plats) à partir de 39 euros.

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Le Bazurto, restaurant du nouvel hôtel Ynycio, à Val Claret

  • Changement de tons, d’épices et de pays ici, dans le tout nouveau et colombien Bazurto, rare adresse ethnique dans le coin, drôlement festive, d’ailleurs. Après s’être implanté à Paris, le chef souhaite faire voyager (et danser) ses clients alpins, et ça marche. Les plats sont frais, variés, éclatés et actualisés.

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    Changement de tons, d’épices et de pays ici, dans le tout nouveau et colombien Bazurto, rare adresse ethnique dans le coin, drôlement festive, d’ailleurs. Après s’être implanté à Paris, le chef souhaite faire voyager (et danser) ses clients alpins, et ça marche. Les plats sont frais, variés, éclatés et actualisés.

  • Outre les petits plats de cuisine de rue à partager (tacos, empanadas), le menu compte plusieurs ceviches (thon, truite, crevettes) et ce savoureux plat de volaille au lait de coco, sur kale, patate douce, purée de manioc ou risotto de maïs.

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    Outre les petits plats de cuisine de rue à partager (tacos, empanadas), le menu compte plusieurs ceviches (thon, truite, crevettes) et ce savoureux plat de volaille au lait de coco, sur kale, patate douce, purée de manioc ou risotto de maïs.

  • Côté poissons, cette lotte au lait de coco cuite dans une feuille de bananier a fait fureur. Bon à savoir : le restaurant propose un menu découverte en 10 dégustations à 72 euros, pour l’ensemble de votre tablée.

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    Côté poissons, cette lotte au lait de coco cuite dans une feuille de bananier a fait fureur. Bon à savoir : le restaurant propose un menu découverte en 10 dégustations à 72 euros, pour l’ensemble de votre tablée.

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Bons toits

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Le lobby du tout nouveau Club Med, sur les pistes de la chicissime station de Tignes

Nous avons visité pour vous cinq adresses, pour vous faire rêver, et qui sait, vous inspirer. Loin, très loin du chalet rustique. Les voici.

Hôtel Le Rivage, au bord du lac d’Annecy

  • À la fois hôtel et spa, le Rivage, membre du groupe Best Mont Blanc et MGM, ouvert pendant la pandémie, est un hébergement 4 étoiles, moderne et chic, sans être trop guindé. On craque pour le bar de son lobby, idéal pour déguster un apéritif après une journée à arpenter Annecy et ses environs.

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    À la fois hôtel et spa, le Rivage, membre du groupe Best Mont Blanc et MGM, ouvert pendant la pandémie, est un hébergement 4 étoiles, moderne et chic, sans être trop guindé. On craque pour le bar de son lobby, idéal pour déguster un apéritif après une journée à arpenter Annecy et ses environs.

  • Les chambres (suites ou penthouse) se déclinent sur trois tons : végétal, aquatique et minéral. Spacieuses et résolument contemporaines, avec vue sur les montagnes, elles possèdent tout ce qu’il faut pour un séjour heureux : machine Nespresso, produits écolos, terrasse. À partir de 150 euros, selon les saisons.

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    Les chambres (suites ou penthouse) se déclinent sur trois tons : végétal, aquatique et minéral. Spacieuses et résolument contemporaines, avec vue sur les montagnes, elles possèdent tout ce qu’il faut pour un séjour heureux : machine Nespresso, produits écolos, terrasse. À partir de 150 euros, selon les saisons.

  • Plusieurs soins sont offerts sur réservation. Un sauna, un hammam et cette vaste piscine, qu’on regrette encore de ne pas avoir eu le temps d’essayer, sont aussi à la disposition des clients.

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    Plusieurs soins sont offerts sur réservation. Un sauna, un hammam et cette vaste piscine, qu’on regrette encore de ne pas avoir eu le temps d’essayer, sont aussi à la disposition des clients.

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Hôtel St-Alban, à La Clusaz

  • Mariant confort alpin et luxe contemporain, le St-Alban, au cœur du massif des Aravis, est un très joli hôtel, archi-chaleureux avec son lobby garni de livres, jeux de société et autres magazines. On s’y sent accueillis d’emblée.

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    Mariant confort alpin et luxe contemporain, le St-Alban, au cœur du massif des Aravis, est un très joli hôtel, archi-chaleureux avec son lobby garni de livres, jeux de société et autres magazines. On s’y sent accueillis d’emblée.

  • Les chambres (48), avec vue sur la montagne, sont garnies de boiseries claires et parquets de chêne. Spacieuses et chaleureuses toujours, on s’y sent comme dans un cocon. À partir de 100 euros en basse saison, les prix peuvent grimper jusqu’à 400 euros, petit déjeuner inclus.

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    Les chambres (48), avec vue sur la montagne, sont garnies de boiseries claires et parquets de chêne. Spacieuses et chaleureuses toujours, on s’y sent comme dans un cocon. À partir de 100 euros en basse saison, les prix peuvent grimper jusqu’à 400 euros, petit déjeuner inclus.

  • Au rez-de-neige, comme on dit ici, se trouve un spa avec tous les soins (on craque pour « relaxation plantaire » !) que vous pourriez espérer, sauna, bain de vapeur et jolie piscine inclus. Idéal après une journée à arpenter les pistes.

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    Au rez-de-neige, comme on dit ici, se trouve un spa avec tous les soins (on craque pour « relaxation plantaire » !) que vous pourriez espérer, sauna, bain de vapeur et jolie piscine inclus. Idéal après une journée à arpenter les pistes.

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Le Plan B de Chamonix

  • Cet hôtel de Chamonix est un très bon plan pour les familles. Avec sa décoration ludique (balançoires dans l’entrée), coin jeux, table de billard, les jeunes enfants sont tout de suite chez eux. Le joli bar à l’entrée et sa vaste salle à manger sont accueillants, et le lieu est vivant, tôt le matin comme tard le soir.

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    Cet hôtel de Chamonix est un très bon plan pour les familles. Avec sa décoration ludique (balançoires dans l’entrée), coin jeux, table de billard, les jeunes enfants sont tout de suite chez eux. Le joli bar à l’entrée et sa vaste salle à manger sont accueillants, et le lieu est vivant, tôt le matin comme tard le soir.

  • Les chambres sont impeccables, colorées, géométriques, tout confort. Avis aux intéressés : des espaces pouvant accueillir jusqu’à 10 personnes sont aussi disponibles, de même que des suites et appartements de deux ou trois pièces. Idéal pour les familles et les groupes. À partir de 150 euros en occupation double, en basse saison.

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    Les chambres sont impeccables, colorées, géométriques, tout confort. Avis aux intéressés : des espaces pouvant accueillir jusqu’à 10 personnes sont aussi disponibles, de même que des suites et appartements de deux ou trois pièces. Idéal pour les familles et les groupes. À partir de 150 euros en occupation double, en basse saison.

  • Il faut savoir que le Plan B était à l’origine un salon de quilles. Transformé en hôtel, on a tout de même gardé une allée, pour le plus grand bonheur des visiteurs.

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    Il faut savoir que le Plan B était à l’origine un salon de quilles. Transformé en hôtel, on a tout de même gardé une allée, pour le plus grand bonheur des visiteurs.

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Club Med de Tignes

  • C’est le 15e Club Med des Alpes. L’établissement de Tignes, directement sur les pistes (et quelles pistes, il y en a ici quelque 300 km !) qui s’élève sur 9 étages, compte 430 chambres et 25 suites. Ici, on a opté pour des tons colorés et une décoration joyeuse, dans un cadre toujours boisé. Ça sent le neuf parce que ça l’est. Le tout vient d’ouvrir en décembre.

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    C’est le 15e Club Med des Alpes. L’établissement de Tignes, directement sur les pistes (et quelles pistes, il y en a ici quelque 300 km !) qui s’élève sur 9 étages, compte 430 chambres et 25 suites. Ici, on a opté pour des tons colorés et une décoration joyeuse, dans un cadre toujours boisé. Ça sent le neuf parce que ça l’est. Le tout vient d’ouvrir en décembre.

  • En plus du théâtre, coin fitness, et petits Clubs Meds, l’hôtel compte deux restaurants (Solstice et Val Claret, le menu de ce dernier changeant tous les jours), tous deux toujours sur des tons de bois et de couleurs chaudes. Les quelque 300 employés sont tous logés sur place.

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    En plus du théâtre, coin fitness, et petits Clubs Meds, l’hôtel compte deux restaurants (Solstice et Val Claret, le menu de ce dernier changeant tous les jours), tous deux toujours sur des tons de bois et de couleurs chaudes. Les quelque 300 employés sont tous logés sur place.

  • La piscine intérieure est ici chauffée, et est aussi la plus grande de tous les « villages » Club Med des Alpes. Côté tarifs, notez que les prix incluent évidemment tous les repas, boissons, mais aussi les remontées mécaniques, en plus des cours de groupe. Mais malheureusement pas la location du matériel. À partir de 2700 euros la semaine par adulte (transport en sus).

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    La piscine intérieure est ici chauffée, et est aussi la plus grande de tous les « villages » Club Med des Alpes. Côté tarifs, notez que les prix incluent évidemment tous les repas, boissons, mais aussi les remontées mécaniques, en plus des cours de groupe. Mais malheureusement pas la location du matériel. À partir de 2700 euros la semaine par adulte (transport en sus).

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Le Taos à Tignes

  • Établissement 4 étoiles, ouvert depuis quelques années, le Taos fait partie du groupe Montagnettes, à qui l’on doit aussi le tout nouvel Ynycio, à Val Claret. On compte ici une cinquantaine de chambres, soit en hôtellerie ou en résidence (avec cuisinettes équipées). On adore les plafonds en voûte mansardée, et le look chalet d’un hôtel par ailleurs tout confort.

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    Établissement 4 étoiles, ouvert depuis quelques années, le Taos fait partie du groupe Montagnettes, à qui l’on doit aussi le tout nouvel Ynycio, à Val Claret. On compte ici une cinquantaine de chambres, soit en hôtellerie ou en résidence (avec cuisinettes équipées). On adore les plafonds en voûte mansardée, et le look chalet d’un hôtel par ailleurs tout confort.

  • Directement situé sur les pistes de la richissime station de Tignes, l’hôtel compte aussi sa piscine, son sauna et son hammam. À partir de 350 euros la nuit la chambre (petits déjeuners inclus), ou 900 euros la semaine l’appartement (en basse saison). Intéressant, vu la localisation franchement hors pair.

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    Directement situé sur les pistes de la richissime station de Tignes, l’hôtel compte aussi sa piscine, son sauna et son hammam. À partir de 350 euros la nuit la chambre (petits déjeuners inclus), ou 900 euros la semaine l’appartement (en basse saison). Intéressant, vu la localisation franchement hors pair.

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