Selon de récentes recherches menées par des anthropologues de l'université de Caroline du Nord et présentées le 4 avril par United Press International (UPI), la structure osseuse du visage de la femme s'est rapprochée de celle de l'homme au cours des derniers siècles.



UPI rapporte que les anthropologues ont examiné des crânes en provenance d'Espagne et du Portugal sur quatre siècles, découvrant ainsi que les hommes et les femmes se ressemblent plus aujourd'hui que par le passé.

Les chercheurs pensent qu'une meilleure alimentation, entre autres, a donné lieu à une modification de la structure cranio-faciale de la femme. Bien plus développée aujourd'hui qu'au 16e siècle, elle se rapproche de plus en plus de celle de l'homme.

Outre sa portée scientifique -- «cette étude aidera à déterminer le sexe d'un cadavre à partir de ses spécificités cranio-faciales», explique un des anthropologues -- une telle découverte est également importante pour le monde de la beauté et de la mode, toujours plus fasciné par l'idée d'une beauté qui transcenderait les genres. Le succès de mannequins comme le très féminin Andreij Pejic ou Lea T, pionnière de la mode transsexuelle, a récemment alimenté le débat sur la disparition des barrières entre les sexes.

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