Exit les partys à grand déploiement, extravagants. Place, pour l'instant du moins, à un peu plus de sobriété. C'est du moins ce qui se dégage d'un sondage commandé l'an dernier par Workopolis, au tout début de la crise économique.

20%

des entreprises du pays ont dit opter pour une fête dans une salle moins coûteuse.

15%

 

ont dit organiser la fête dans leurs locaux, pour réduire les frais.

13%

ont dit célébrer un soir de semaine, pour éviter les tarifs plus élevés des week-ends.

12%

ont choisi de ne pas inviter les conjoints de leurs employés.

9%

ont opté pour une réception de jour.

9%

ne serviront pas d'alcool.

«Il est essentiel de féliciter les employés pour leur bon boulot, mais cela ne veut pas dire qu'une réception de grande envergure et chère soit nécessaire. C'est l'intention qui compte!»

Bruno Gendron, le VP de Workopolis.

Source: Workopolis, décembre 2008.

Note: dans les deux cas, ni Workopolis ni l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés n'ont commandé de sondage sur cette question cette année.

 

Sauvons le party de bureau!

Il n'y a pas qu'au Québec que le party de bureau bat de l'aile. La preuve: plusieurs petits groupes «Save the Office Party!» sont apparus sur Facebook. Un clip humoristique circule même sur YouTube, avec le même mandat. «Le party de Noël augmente le moral et la motivation des troupes. Or ici, seule une entreprise sur cinq va faire un party, à cause de la crise économique. Bohoo! , commente Graeme Finegan, de Belfast, créateur de la campagne STOP sur Facebook. On encourage les travailleurs à dire STOP à leurs employeurs: oui, l'année a été très dure, mais les employés ont quand même le droit d'être félicités et de fêter.»