Les frères et soeurs des handicapés mentaux sont plus à risque de dépression, indique une étude américaine.

Les psychologues de l'Université du Wisconsin à Madison ont identifié 350 personnes ayant au moins un handicapé mental parmi leur fratrie. Quand ils les comparaient à un groupe similaire, mais n'ayant pas de frère ou de soeur déficient, le risque de dépression apparaissait plus élevé de 63%.

L'étude a aussi montré que les handicaps intellectuels mènent à des arrangements complexes: les frères et soeurs des handicapés ayant un QI anormalement bas sont plus susceptibles que la moyenne de vivre à proximité d'eux, mais ne les voient pas souvent. Les chercheurs avancent qu'il s'agit d'une manière de compenser la proximité physique par un éloignement affectif.