Les journées plus courtes, les nuits plus fraîches, la lumière qui change. Pas de doute, la rentrée approche à grands pas. Que vous ayez un ou plusieurs enfants, le retour à l'école se vit à divers degrés. Chose certaine, cela ne doit pas être source d'anxiété.

D'où l'idée de ce cahier qui vous guidera, notamment, dans l'achat de fournitures scolaires et de vêtements, la planification des devoirs et la préparation des lunchs. Bref, il vous aidera à aiguiser vos réflexes, mais surtout, à reprendre votre routine en toute sérénité. Bonne rentrée!

Selon le ministère de l'Éducation, du Loisir et des Sports (MELS), près de 466 260 élèves du primaire et 422 356 élèves du secondaire retourneront sur les bancs d'école après la fête du Travail. Ils fréquenteront l'une des 2795 écoles publiques, 353 écoles privées et 30 écoles gouvernementales au Québec.

Étonnement, c'est la liste des fournitures scolaires qui préoccupe une majorité des parents. Qui n'a pas entendu parler d'histoires surréalistes à ce sujet? «Tous les ans, c'est l'une des choses qui nous occasionne le plus de plaintes ou de demandes d'informations», explique Gaston Rioux, président de la Fédération des comités de parents du Québec (FPCQ).

L'organisme a donc décidé de prendre le taureau par les cornes. Dès septembre, il publiera gratuitement un guide sur les différents frais chargés aux parents. Ce guide sera offert sur le site web de la FPCQ. D'ici là, Gaston Rioux invite les parents à faire preuve de discernement et de vigilance. «Aucune école ne peut, par exemple, obliger un parent à acheter une marque de produits en particulier, ni un objet en quantité exagérée. Des cartables, ça se recycle», dit-il.

Les dépenses devraient croître en moyenne de 2,5% cette année, selon Daniel Baer, associé et leader du secteur national du commerce de détail chez Ernst&Young. Une famille canadienne, dit-il, consacre en moyenne entre 400$ et 500$ par enfant lors de la rentrée des classes.

Et ce montant est en pleine mutation, soutient-il. Les outils électroniques (tablettes numériques et autres liseuses électroniques) accaparent désormais une plus grande portion de ce budget. Résultat, les parents ont moins d'argent à consacrer aux vêtements, par exemple.

Aussi, les consommateurs cherchent plus que jamais de nouvelles façons d'économiser. C'est ainsi qu'un nombre croissant de Canadiens achètent les fournitures scolaires de leurs enfants aux États-Unis. «Ils profitent de leurs vacances sur le bord de la mer pour faire leurs emplettes. Les prix aux États-Unis sont les mêmes, voire plus bas qu'au Canada. Et les taxes sont beaucoup plus basses. Au New Hampshire, c'est 0%. Et dans le Maine, 5%, comparativement à près de 15% au Québec», explique Daniel Baer.

Il n'existe aucune statistique sur le temps que les parents consacrent à la rentrée. Chacun y va à son rythme ou selon son expérience personnelle. «Le plus important est de ne pas être stressé et de ne pas faire preuve de négativisme devant son enfant. Il faut plutôt montrer à son enfant que la rentrée est un moment heureux. Il faut donc s'intéresser au cheminement scolaire de son enfant. Pas seulement à la rentrée, mais tout au long de l'année. Posez-lui des questions tous les jours sur ce qu'il a appris, allez visiter sa classe avec lui, faites connaissance avec la direction de son école. Vous serez rassurés et votre enfant sentira que vous portez attention à ce qu'il vit», dit Gaston Rioux, de la Fédération des comités de parents du Québec.