Le sondage de la fondation Monique Fitz-Back révèle que les jeunes sont particulièrement sceptiques face à l'avenir.

Des 1297 élèves de cinquième et sixième année primaire et de la première à la cinquième secondaire sondés, 56% croient que la situation environnementale est appelée à se détériorer dans l'avenir.

En 2008, ils avaient été 40% à répondre la même chose. La majorité d'entre eux (74%) se disent même «plus préoccupés qu'avant» par la qualité de l'environnement.

Ce qui les préoccupe? Dans l'ordre: la réduction des forêts naturelles, du nombre d'espèces et des espaces naturels.

S'ils disent aimer se retrouver en nature (à 90%) et souhaiter faire davantage d'activités en plein air (84%), ils sont par contre sceptiques face aux préoccupations environnementales de leurs pairs: 45% d'entre eux ne croient pas que l'environnement les intéresse!

Une réponse qui porte à nuancer leur propre engagement. «Les questions environnementales ont été intériorisées, relativise Gilles Pronovost. Si on leur demande s'ils sont préoccupés, la majorité répond que oui. Mais jusqu'où est-ce fondé? Quand on leur demande si les jeunes sont préoccupés en général, cela donne peut-être une image un peu plus juste de leur engagement.»

À prendre avec un grain de sel, donc.