À la rentrée, j'ai publié avec une collègue un dossier sur l'école idéale, dans lequel nous nous sommes amusées à illustrer quelques exemples de projets motivants, qui détonnent, tous mis sur pied dans des écoles primaires, publiques (lire: avec peu de moyens).

Or voilà que le magazine Slate publie aujourd'hui un article sur la salle de classe idéale. Un peu dans la même optique, le journaliste a cherché à savoir de quoi a l'air la salle de classe de nos rêves, et surtout, celle qui permet aux élèves d'apprendre le plus de choses, dans les meilleures conditions, bref, de mieux réussir à l'école. Les élèves y ont-ils des électrodes plantées dans la tête, pour analyser leurs apprentissages? Des robots illustrent-ils ici la matière?

En fait, si l'on regarde du côté des classes où les élèves réussissent le mieux, il semble que les salles de classe sont au contraire plutôt austères. Le look? Le Québec, dans les années 1950. À des années lumières de ce qu'on imaginerait, quoi. En Corée du Sud (là où les élèves ont systématiquement les meilleurs scores, à l'échelle internationale, rappelle l'article), les salles de classe sont composées de vieux pupitres en bois, disposés en rangées, comme dans le temps de nos (grands) parents.

Pas d'écrans, ni même de tableaux blancs: ici, c'est le règne du tableau noir et des bonnes vieilles craies (ont-ils encore des ardoises?)

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