La mode, c'est sa vie. Et cette année, le créateur et homme d'affaire Max Azria fête les 20 ans de BCBG, la première griffe de son empire. Vous connaissez?

C'est dans ses bureaux de New York que j'ai rencontré le designer, au lendemain de la présentation, à la Semaine de mode Mercedes-Benz, de ses trois griffes à succès: BCBG, Max Azria Collection et Hervé Léger by Max Azria.

Tunisien d'origine, Max Azria a émigré en Californie dans les années 80 avant de lancer BCBG, un acronyme pour l'expression française Bon chic, bon genre. «À l'époque, la mode américaine se concentrait à New York. Je me suis donc dit que si les vedettes d'Hollywood influençaient à ce point la mode, eh bien! il fallait en créer une ici et à leur image. Et c'est ce que j'ai fait», raconte celui qui habille depuis les Sharon Stone, Madonna et Uma Thurman.

La première boutique BCBG a donc vu le jour à Los Angeles. Les Américaines ont été séduites. Les coupes sophistiquées de touche européenne les ont ravies ainsi que les prix accessibles. Fort de son succès, Max s'est lancé sur le marché international et a ouvert, en 1995, sa première boutique en sol étranger. Où? À Montréal! «J'ai toujours aimé Montréal. Elle me ressemble et je m'y sens comme chez moi. Et en plus, elle abrite les plus belles femmes du monde», dit-il, avec le sourire.

Aujourd'hui, la griffe BCBG redéfinit son statut de luxe accessible par des coupes contemporaines et avant-gardistes adaptées aux multiples activités de la femme moderne. Max Azria participe toujours à la conception de ses collections, en collaboration avec sa femme Lubov. Le groupe compte 22 marques de commerces, 553 magasins dans le monde dont, cinq dans le grand Montréal.

www.bcbg.com

Photo: AP

Max Azria, collection automne/hiver 2009