Peu connue du grand public, la flavescence dorée, qui sévit principalement en France, mais aussi dans le nord de l'Italie, est considérée comme l'une des plus graves maladies de la vigne.

Au même titre que le fut le phylloxéra à la fin du XIXe siècle, lequel faillit détruire l'ensemble du vignoble européen...

Pouvant s'avérer mortelle, la flavescence dorée est susceptible d'entraîner la perte de récoltes entières (les fleurs meurent, les fruits se flétrissent, selon l'état plus ou moins avancé de la maladie, etc.) et même, à terme, de causer la mort des ceps touchés.

Son nom lui vient d'un des symptômes qui en signalent la présence, le feuillage des ceps touchés prenant une coloration rougeâtre dans le cas des cépages rouges et jaunâtre pour ce qui est des cépages blancs.

L'agent responsable de la maladie est une bactérie qui se loge dans la partie intérieure de l'écorce des ceps, et qui s'y multiplie.

Or, cette bactérie est propagée par un insecte suceur (tout comme ce fut le cas pour le phylloxéra), à savoir la cicadelle de la vigne, qui se nourrit de la sève des ceps (elle les pique) et qui, ainsi, transmet la bactérie d'un pied à l'autre.

Bactérie contre laquelle - il faut le noter - il n'existe aucune méthode de lutte à l'heure actuelle.

Signe de la gravité de la maladie: par arrêté ministériel du 1er avril 1994, la lutte contre la flavescence dorée est désormais obligatoire sur tout le territoire français.

Des insecticides sont utilisés avec succès contre l'insecte. En même temps, il faut impérativement repérer le plus rapidement possible les pieds touchés, les arracher et les brûler pour éviter la propagation de la maladie.

Le danger est en fait si grand qu'il suffit que 20% des ceps d'une parcelle soient infectés pour que la destruction de tous les pieds de la parcelle soit obligatoire.

Jusque vers le milieu des années 90, seule la moitié sud de la France était touchée, notamment le Languedoc-Roussillon. Depuis, la maladie a essaimé et s'est répandue en Bourgogne, dans la vallée du Rhône, etc.

Mais, heureusement, elle reste contrôlée. Jusqu'ici...

Vallée de la Békaa 2012 Massaya Classic 16,85$ (10700764)

Curieux vin rouge du Liban, que produisent les Libanais Sami et Ramzi Ghosn, associés à Dominique Hébrard, du Bordelais, et aux frères Brunier, de Châteauneuf-du-Pape. Assez bien coloré, son bouquet est exubérant, nuancé, pourvu de notes de fruits rouges, d'épices, etc. Vin plus que moyennement corsé, goûteux, ses saveurs sont très particulières, le tout bâti sur des tannins fermes, mais dépourvus d'agressivité. 60% Cinsault, 20% Cabernet Sauvignon et 20% Syrah, avec élevage en cuves. Bien qu'il soit élevé, le taux d'alcool n'est pourtant pas dérangeant. 15,5% (90 caisses). Garde: 2015-2018.

16,0

Bourgogne Aligoté 2013 Jaffelin 17,90$ (53868)

Bourgogne blanc non boisé, fait que d'Aligoté (alors que certains viticulteurs mettent aussi du Chardonnay dans les vins de cette appellation), son bouquet est ample, mûr et généreux pour un vin de ce cépage. La bouche suit, les saveurs étant bien affirmées, nettes, avec une assez bonne persistance et la juste dose d'acidité. À noter que ce vin, qui tiendra tête entre autres à des viandes blanches, n'est vendu que dans les six SAQ Dépôt. Fort bon. 12% (556 caisses). Garde: 2015-2016.

15,2

Valdeorras 2013 Godello Gaba do Xil 18,80$ (11896113)

Vin blanc non boisé d'un cépage peu connu (le Godello), de la Galice, au nord-ouest de l'Espagne, on pourrait aisément penser, à l'aveugle, au nez, qu'il s'agit d'un bordeaux fait à la fois de Sauvignon et de Sémillon. Un joli bouquet, donc, franc, relevé par une nuance citronnée, ce à quoi succède une bouche équilibrée, tout au plus de corps moyen, aux saveurs nettes et au bon goût de fruit. Bref, de quoi oublier momentanément, et avec plaisir, le Chardonnay et le Sauvignon blanc. Délicieux. 13 % (98 caisses). Garde : 2015-2017?

16,0

Rias Baixas 2012 Albarino La Cana 24,45$ (12213450)

Autre vin blanc espagnol, aussi de Galice, d'Albarino celui-là, d'une appellation considérée comme l'une des meilleures du pays, sinon la meilleure, pour les blancs. Le bouquet... est irrésistible, tout en nuances (cire, coings confits, etc.), et on ne peut plus alléchant. Suit une bouche au caractère marqué, aux saveurs insistantes, pleine d'éclat, avec une acidité bien présente sans qu'elle soit excessive. Très réussi. 80 % de ce vin est vinifié en cuves et 20 % en demi-muids (600 L) de chêne français. Un délice. Il en reste peu, cependant, hélas! 12,5 % (49 caisses). Garde: 2015-2018?

17,0

Chorey-les-Beaune 2011 Catherine & Claude Maréchal 38,50$ (12450172)

Très bon bourgogne, et encore bien jeune, son bouquet, bien mûr, ne cesse de se complexifier à mesure que les minutes passent. D'abord très fruits noirs, bien Pinot noir, il s'enrichit par la suite de nuances épicées qui rappellent un peu... le cumin. La bouche est bien en chair, ses saveurs relevées, combinant fruits noirs et fruits rouges, sur des tannins qui ont de la fermeté, et avec une très bonne persistance. Élevage en pièces bourguignonnes (228 L) dont environ 15% de neuves. Savoureux. 13% (98 caisses). Garde: 2015-2010.

16,8